Les citations sur la fraternité

La fraternité la plus dévouée est celle qui a pris naissance sur les champs de bataille.

La charité ne se limite pas à mettre la main au gousset, il faut aussi se montrer humain et fraternel envers son prochain.

L'amitié, c'est comme la fraternité : Quelque chose de commun dont on se passe aisément.

Je préfère l'amitié élue à la fraternité imposée.

L'Égalité est meurtrière sans la Fraternité.

La fraternité fait calculer faux avec les gens qui ne l'ont pas. Celui qui joue sur les cases blanches du damier, comment atteindrait-il ceux qui jouent sur les cases noires ?

La fraternité adoptive me plaît toujours plus. Ensemble nous parlons de nos rêves, de nos soucis ou de nos inquiétudes du jour. Il y a réellement secours mutuel, service réciproque, et je ne suis nullement tenté de rationner ma confiance, parce que cela me serait dur et que cela ne serait pas juste.

La fête de Noël doit nous dire de bonnes choses. Noël parle d'une effusion d'amour, il appelle à la fraternité. Si les hommes ne sont pas frères, ils devraient l'être. Si le nombre des bons, des excellents est petit, il y en a, cela suffit pour croire à la vertu.

Les individualistes ont toujours l'humanité à la bouche, comme les apôtres de la guillotine avaient la fraternité.

Il n'est pas de preuve de fraternité plus sublime que de manger le nez de son semblable.

Fraternité : Mot qui ne signifie rien quand il est signifié par la force, le canon, la guillotine, parce qu'il n'y a de fraternité forcée et d'amour contraint qui puissent exister.

Je n'aime pas à partager une idée avec les individus quand je ne puis fraterniser avec ceux-ci. Cette communauté est une familiarité désagréable. Les faux frères sont pires que les adversaires.

Les autres et soi : La fraternité des deux antipodes.

La fraternité est une des plus belles inventions de l'hypocrisie sociale. On crie contre les jésuites. Ô candeur ! nous en sommes tous.

Parmi les chrétiens, la vie n'est qu'un échange continuel de bienveillance et de bons offices réciproques. La richesse et la pauvreté sont sœurs en Jésus-Christ. Le riche donne sans orgueil, le pauvre reçoit sans humiliation ; l'un se récompense du bien qu'il fait par le plaisir qu'il éprouve à le faire, l'autre est heureux de la reconnaissance dont il paie le bien qu'il a reçu ; ce sont deux âmes fraternelles qui s'embrassent avec amour dans le sein de Dieu, qui est lui-même paternité, amour et paix.

Deux hommes valent mieux qu'un, et quatre mieux que deux. Confondons-nous donc, mêlons-nous, unissons-nous ; l'union fait la force des faibles et la puissance des forts ; elle étouffe l'orgueil individuel et enfante la fraternité ; quand on ne se compte plus, on s'aime mieux.

Être copain, c'est se joindre par une union fraternelle avec un camarade.

Savez-vous ce que c'est que la fraternité ? Le droit d'être insolent avec impunité.

La liberté, l'égalité, la fraternité ou la mort ont eu dans la révolution une grande vogue. La liberté a abouti à couvrir la France de prisons, l'égalité à multiplier les titres et les décorations, la fraternité à nous diviser ; la mort seule a réussi.

Ah ! ce n'est pas l'égoïsme qui a besoin d'être encouragé et d'être élevé à l'état de principe dans notre malheureux pays et dans le malheureux temps où nous Vivons. C'est, au contraire, la solidarité, la fraternité, qui, s'il en est temps encore, auraient besoin d'être ranimées, excitées, glorifiées.