Les citations sur le fat.
Les 31 citations et proverbes fat.
Un fat têtu n'embrasse jamais de parti, fût-il mauvais, il y persévère constamment.
Le bruit est pour le fat, la plainte pour le sot ; l'honnête homme trompé s’éloigne, et ne dit mot.
Le fat a la plus haute idée de ses talents, il est le plus content du monde de sa personne.
Ce n'est que de fausse grandeur qu'un fat peut se montrer avide ; s'il tombe dans la profondeur, c'est dans la profondeur du vide.
Rien de plus sot et de plus fat qu'un homme amoureux.
Le fat raffole de sa personne, nul n'est mieux que lui à ses propres yeux.
La fatuité a ses délices, mais des délices trompeuses, mêlées de cruels dégoûts ; pour que le fat fût parfaitement heureux, il faudrait que l'univers s'occupât de lui autant qu'il s'en occupe lui-même, et l'univers a tant d'autres choses à faire !
Quand il nous parle, un fat a toujours l'air de nous asperger de son indulgence.
Un fat sans esprit est, dans un cercle de femmes, comme un dindon qui glousse en faisant la roue.
Grattez la peau d'un fat, vous trouverez un sot.
Les fats sont d'ordinaire admirés par les sots.
Le fat s'imagine que toutes les attentions et les admirations doivent converger sur lui, qu'il est le point central où aboutissent les regards de chacun.
Les fats sont une race d'hommes enfants, les Lilliputiens moraux de la civilisation actuelle ; et, bien qu'ils aient cœur, âme et tête comme tout le monde, il n'y a chez un fat de chaud que son feu, de bien garni que son armoire, et de réflexion vraie que celle de sa glace.
Notre vin acquiert moins de valeur en bouteille que notre suffrage dans l'esprit du fat à qui nous le donnons.
Nul être n'est aussi méprisable qu'un fat, la fatuité est l'excès de la vanité.
C'est l'ignorance de la foule qui fait la science du fat.
On n'ose se vanter de certaines choses dans la crainte de passer pour un fat, et il y en a d'autres dont on se vante comme si l'on ne craignait pas de passer pour un sot.
Le fat qui a peu d'esprit s'en console en méprisant ceux qui en ont.
Si le fat pouvait craindre de mal parler, il sortirait de son caractère.
Les fats sont des papillons qui ne se pavanent qu'un jour.
Le fat est tout à la fois l'auteur et l'acteur de la comédie qu'il donne au public.
Le fat est entre l'impertinent et le sot ; il n'a ni l'insolence du premier, ni la bêtise du second, mais comme tous les deux, il choque, il rebute, il dégoûte.
Le fat, quoiqu'on n'aperçoive en lui rien de grand que l'opinion qu'il a de lui-même, il est tout rempli de son prétendu mérite, et croit que personne ne le vaut.
Le fat est enchanté de lui-même : aussi aime-t-il à se montrer. Il croit plaire à tout le monde, et être admiré de ceux mêmes qui se moquent de lui.
Un fat, pour peu qu'il soit fripon, il serait en tout le contraste de l'homme de mérite. En un mot, c'est un homme d'esprit pour les sots qui l'admirent, c'est un sot pour les gens sensés qui le méprisent.
Un fat est un homme dont la vanité seule forme le caractère, qui n'agit que par ostentation, et qui, voulant s'élever au-dessus des autres, fait tout ce qu'il faut pour être méprisé de tous.
Le fat, ou le petit-maître, est l'espèce d'homme la plus vaine et la plus méprisable qui végète sur la surface de la terre.
Un fat est familier avec ses supérieurs, important avec ses égaux, impertinent avec ses inférieurs, il tutoie, il méprise. Vous le saluez, et il ne vous voit pas ; vous lui parlez, et il ne vous écoute pas ; vous parlez à un autre, et il vous interrompt. Il lorgne, il persiffle au milieu de la compagnie la plus respectable et de la conversation la plus sérieuse.
Un fat n'a aucune connaissance, mais cependant il donne des avis à ceux qui en ont.
L'amour de soi-même rend les hommes fats et lâches.
On est souvent sot impunément, mais on n'est jamais fat sans conséquence.