Les citations sur le droit.

Le droit seul peut faire réellement obstacle à la force.

La force fait le droit, et la justice c'est l'intérêt du plus fort.

Si les gens qui réclament une société où l'on a le droit de tout dire et de tout faire, par extraordinaire l'obtenaient, je ne leur donne pas six mois pour tomber dans le désespoir absolu.

Le droit à l'image c'est bien. Mais faut-il traîner en justice un lac qui reflète l'image du ciel sans autorisation préalable ?

Je respecte absolument le droit d'autrui mais je veux aussi le respect absolu de mon droit.

Qui n'a pas de devoir n'a aucun droit.

Le droit est l'espace du devoir, la place faite au devoir par les êtres libres qui le reconnaissent et le sanctionnent.

Le travail ne peut être une loi sans être un droit.

Que faire quand on a droit à des choses dont on n'a pas besoin ?

L'erreur est un droit, mais pas un devoir.

Les raisons de se plaindre ne donnent pas encore le droit de se plaindre.

Le triomphe du droit arrive plus sûrement et plus rapidement encore par la patience que par la violence, par la raison que par l'insurrection.

Le droit de voter appartient à tout Français à qui le devoir est imposé de concourir au tirage de la loi du recrutement. Un droit si faible est à peine la compensation d'un devoir si lourd.

Quiconque a porté les mains sur la liberté n'a plus le droit de la revendiquer.

Le correctif du droit de tout dire se trouve naturellement dans le droit de tout contredire.

L'exercice du droit de tout dire ne peut jamais être nuisible qu'à celui qui en abuse. Il en est de la presse comme il en serait d'un baromètre menteur qui descendrait quand il devrait monter. Ce baromètre à contretemps aurait-il le pouvoir de changer la sécheresse en pluie ou la pluie en sécheresse ? Assurément non ; il ne parviendrait qu'à se condamner lui-même et qu'à se faire mettre au rebut.

Maintenir fermement son droit et respecter scrupuleusement celui des autres, voilà le principe de toute bonne politique, le devoir de tout gouvernement attaché à la paix, mais qui sait qu'il n'y a de paix durable que celle qui ne s'achète au prix d'aucune faiblesse.

Tout droit légitimement acquis ou conquis constitue une propriété non moins inviolable que celle du champ qu'on a payé ou dont on hérite. Ce droit peut s'éteindre, mais on ne peut le restreindre.

Définir le droit, c'est constituer l'État.

L'épée ne s'arrête pas juste à la limite du droit ; il est de sa nature de rentrer malaisément dans le fourreau quand elle s'est une fois échauffée dans la main de l'homme.

La notion du droit sans celle du devoir implique contradiction et enfante de grandes erreurs politiques ; or, ces erreurs sont une source inépuisable de crimes, car elles tendent toujours plus promptement à se résumer en faits.

Le droit sans devoir est un non-sens, le devoir sans droit une protestation permanente ; le droit sort du devoir et le devoir dérive de la liberté.

Le droit des gens est devenu une chimère, mais le droit du plus fort n'en est pas une.

Il n'y a plus de droit des gens, il ne s'agit que de s'assommer comme des chiens enragés.

La reconnaissance est un devoir qu'il faut rendre, mais non pas un droit qu'on puisse exiger.

Des vices, qu'avec soin vous reprenez en nous, pour en avoir le droit, vous-même regardez-vous.