Les citations sur les vieillards (2).
Les citations et aphorismes sur le mot vieillard :
L'âme d'un bon vieillard ressemble à un lac dont les eaux sont plus limpides après un jour d'orage.
Un bon vieillard se plaît à ruminer sa vie. Placé entre un passé riche de souvenirs et un avenir beau d'espérance, il jouit gaiement de ses vieux jours, et loin de redouter sa dernière heure, il l'attend avec une sorte de joie, parce qu'il sait que c'est l'heure de l'affranchissement et que son âme doit alors déposer le fardeau de la vieillesse pour recouvrer, dans un monde où l'on ne vieillit plus, sa jeunesse et sa liberté.
Si vous voulez savoir ce que c'est que le temps, considérez l'homme-enfant et l'homme-vieillard, quelle différence entre eux ! Et pourtant c'est le même homme ; mais l'un, à peine sorti du berceau, s'élance en souriant vers l'avenir pour y cueillir ses espérances en fleurs ; l'autre, effarouché aux approches de la tombe, rebrousse vers le passé pour y glaner ses souvenirs et s'en faire un reste d'existence. L'enfant joue et folâtre avec la vie., le vieillard s'épouvante de vivre.
L'âme d'un vieillard, comme l'ancien locataire d'une vieille maison, tient à sa demeure toute incommode qu'elle est.
Le monde est usé pour le vieillard : le vieillard est usé pour le monde. Si nous entendions nos intérêts, nous nous retirerions du monde, comme les abeilles quittent la fleur dont elles ont épuisé les sucs.
Un vieillard est un fruit mûr qu'on s'attend à voir tomber.
Jeune homme, honore les cheveux blancs, lève-toi en présence du vieillard ! Qu'y a-t-il de plus indispensable que de rendre à l'infirmité de la vieillesse ces mêmes secours que les vieillards ont donnés à l'infirmité de notre enfance ?
Les vieillards sont comme les vins, ils se corrompent ou se perfectionnent.
L'amour, ce doux plaisir de la folle jeunesse, devient pour le vieillard une indigne faiblesse.
Les leçons d'un vieillard sont partout d'un grand poids, c'est la raison qui parle par sa voix.
Un vieillard flétri par l'orage des passions qui ont tourmenté sa vie, abattu par le temps, n'offre plus à la fin de sa carrière que les débris d'un grand naufrage : ses défauts ou ses vices paraissent avec toute leur difformité, parce qu'ils n'ont plus d'excuse ; mais celui qui toujours pratiqua le bien, parvient aux limites de la vie environné de l'éclat de ses vertus, et présente moins l'image de la mort que l'aurore de l'éternité.
Les vieillards sont comme ces monuments que le temps a ravagés, et qui conservent quelque empreinte de leur noble origine.
On critique souvent très amèrement les vieillards, parce qu'ils ont conservé quelques-unes des habitudes de la jeunesse ; hélas ! pourquoi ne veut-on pas voir en eux des hommes qui se noient et qui s'accrochent aux branches.
Les vieillards sont bien malheureux ; personne n'ose plus leur dire la vérité, il est trop tard.
Le jeune homme court à la mort, mais elle vient au-devant du vieillard.
Un vieillard qui ne s'intéresse plus à rien, c'est que rien, jamais, ne l'intéressa.
Un vieillard devrait se cacher et rougir quand il commence à vivre au moment de mourir.