Le talent et le mérite donnent successivement la vie et la mort à l'envie.
L'envie est le ver rongeur du mérite et de la gloire.
Le mérite naît avec les hommes mais ne meurt pas toujours avec eux.
L'homme pédant ne voit que son mérite, et ignore celui d'autrui.
Sans le respect, le mérite ne produit point l'illusion qui en fait le charme.
Semblable au ver qui n'attaque que le plus beau fruit, la calomnie s'attache de préférence au mérite le plus éclatant.
L'assurance ne sied qu'au vrai mérite, et c'est à lui qu'elle manque souvent.
On perd tout le mérite des bienfaits quand ils ne sont pas renouvelés.
Les flatteurs obscurcissent, à force de fumée, l'éclat du mérite, et l'élèvent sur des échasses qui le font tomber.
La faveur ne s'attache qu'à celui qui la brigue, et le mérite dédaigne de la briguer.
Le plus court chemin vers le mérite est de corriger les défauts qui lui sont opposés.
Le bonheur ne dépend pas de nous, le mérite y fait quelque chose, la bonne conduite presque tout.
L'envie nous met un voile sur les yeux, et répand sur le mérite d'autrui un nuage qui l'obscurcit.
Incapables d’élévation, nous ne pouvons la souffrir dans les autres ; nous trouvons des taches où tout le monde admire des vertus, le mérite nous blesse et nous éblouit.
Le mérite qui entre en concurrence avec l'ambitieux est un ennemi auquel il ne pardonne jamais.
Le mérite est toujours harcelé par les envieux.
Le mérite du sage est comme une montagne qui paraît d'autant plus haute qu'on en est plus près.
Le mérite du pédant est comme le brouillard qui s'éclaircit à mesure qu'on s'en approche.
Sans mérite, un poste éminent n'est que le gibet de notre nom.
Quelque mérite que l'on ait, on ne fait jamais bien une chose à contrecœur.
On ne comprend bien le mérite des grands hommes que lorsqu'on est fait soi-même pour le devenir, le génie ne parle qu'au génie.
Le mérite devrait être la première distinction, et cependant c'est la distinction qui fait souvent tout le mérite.
La richesse et le mérite ressemblent à ces offices incompatibles, et qu'une même personne ne peut réunir, parce qu’ils sont destinés à se suppléer l'un l'autre.
Plus je vis et plus je me convaincs que la modestie est le premier des mérites après le vrai mérite : c'est un cadre magique, il embellit le tableau dont il s'approche, et défigure ou efface celui dont il s'éloigne.
Le mérite estimable tient aux vertus, le mérite aimable tient aux qualités sociales, et le mérite agréable est le produit des talents variés.
Quelque mérite, quelque vertu même qu'ait un homme ou une femme, ils disparaissent à l'instant aux yeux de l'honnête homme dès qu'il peut se dire : Il est faux ; elle est fausse.
Il est quelquefois des airs de mérite comme des airs de franchise, auxquels on se laisse prendre.
Le mérite vaut mieux que la fortune.
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