Le libertin, tant qu'il trouve du plaisir pour pâture, se dit heureux ; l'est-il en effet ? Gardez-vous de le croire ; s'il jouit de lui-même, c'est à ses dépens : son bonheur le tourmente ; victime de ses passions, il est encore l'esclave de celles des autres, et il n'achète si cher les vaines jouissances de la vie que pour en être un jour horriblement détrompé par la mort.