Les citations sur la fausseté.

Les 15 citations et proverbes fausseté.

Il y a des gens chez lesquels la fausseté est tellement innée, ou qui se sont tellement impatronisés avec elle, que chez eux le mensonge a toutes les couleurs de la vérité.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Il ne faut pas feindre et avoir de la fausseté, mais il faut cacher, et surtout tâcher de vaincre les sentiments et les mouvements qui, sans nécessité, désobligent les autres.

Félicité de Genlis - Les pensées et maximes détachées (1801)

Une caresse faite par intérêt est la plus basse et la plus odieuse fausseté que l'on puisse faire.

Félicité de Genlis - Les pensées et maximes détachées (1801)

L'ingratitude et la fausseté sont les vices les plus universellement détestés.

Félicité de Genlis - Les pensées et maximes détachées (1801)

La fausseté du jugement consiste moins souvent à se faire illusion sur la possibilité du but à atteindre que sur le choix des moyens à prendre pour y arriver.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

Il n'y a pas de terrain plus glissant que celui de la fausseté : dès que l'on a fait un seul pas on est entraîné de chute en chute.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

Il y a mille petites manières de paraître consolé que l'on met en avant indirectement quand on éprouve quelque désagrément où l'orgueil est mortifié et dont la fausseté est évidente ; ceux qui en sont témoins s'en moquent intérieurement ; mais en pareille occasion ils font précisément la même chose, sans se douter que les autres s'en moqueront à leur tour.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Il n'est pour l'honnête homme qu'une seule manière de déjouer la fausseté et l'intrigue, c'est de se montrer tel qu'il est, et d'aller toujours en avant.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

La rudesse que l'on reproche aux vieillards ne vient pas toujours de ce que leur caractère s'est aigri avec l'âge, mais de ce qu'à force de vivre on se lasse tellement des faussetés de la société, et de l'espèce de comédie qu'il faut sans cesse y jouer, que l'on finit par trouver plus naturel, plus digne et aussi plus commode de dire franchement ce que l'on a toujours pensé.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Il est facile de tromper les gens de bonne foi ; mais il est impossible de les ramener quand on les a abusés, parce que sentant qu'ils n'ont pas en eux les moyens de lutter de finesse avec la fausseté, ils élèvent à l'instant entre elle et eux une barrière insurmontable.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Les faussetés gracieuses et élégantes ont cela de précieux qu'elles séduisent encore lorsque l'illusion est passée. Les mensonges d'une voix douce sont encore de l'harmonie ; elle trouve, pour ainsi dire, dans le charme que lui donnent les sentiments qu'elle affecte, le droit de les exprimer ; mais une parole d'amitié grossière et bruyante qui perd sa franchise devient insupportable ; c'est une injure détournée qui irrite et avec laquelle il n'est point d'accommodement. On se trouve entraîné à dissimuler avec une personne adroite et doucement perfide ; mais avec un Tartufe tapageur, l'esprit fatigué ne peut cacher ni son mépris ni son dégoût.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

Les âmes droites devinent à l'instant la fausseté, non qu'elles aient plus de finesse ou de lumières que d'autres, mais parce qu'elles sont frappées de tout ce qui n'est pas dans l'ordre naturel des choses.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Une petite fausseté, un détour, une simple finesse, suffisent pour anéantir à l'instant la bonne opinion que l'on avait d'un homme ; ils semblent même changer ses traits, son regard, et donner une autre expression à ses moindres actions, et à ses moindres paroles.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

L'adresse et la fausseté, la finesse et la fourberie se touchent et ne se ressemblent pas.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

Il y a deux choses qui paraissent difficiles à concilier, et que cependant les femmes accordent très bien : la fausseté et la sensibilité ; chez elles, l'une aide à l'autre. La fausseté couvre les écarts de la sensibilité, qui, à son tour, lui prête des armes, c'est-à-dire le désespoir, les larmes, les serments, enfin tout ce qui affirme.

Antoine-Jean Cassé de Saint-Prosper - L'observateur au 19e siècle (1819)

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