Les citations sur l'aumône.
Les 27 citations et proverbes aumône.
De tous les secours dont on peut soulager les malheureux l'aumône est, à la vérité, celui qui coûte le moins de peine ; mais il est aussi le plus passager et le moins solide.
Une aumône fleurie se dit de l'aumône que fait un pauvre à plus pauvre que lui.
Le malheur est le pire des métiers ; le monde traite les malheureux de profession comme la charité les mendiants de grands chemins ; on leur fait l'aumône d'un peu de pitié, mais à cette pitié se mêle un peu de mépris.
Une grande fortune est bien peu de chose quand on ne s'en sert pas pour multiplier ses charités et ses aumônes.
On méprise l'aumône qui est dure, mais on ne se méprise pas d'être si complètement dépourvu de véritable charité.
Je distribue plus facilement des bonbons en nickel chromé que des aumônes.
Je ne suis pas radin, mais je préfère prodiguer quelques mots amicaux plutôt que faire l'aumône d'un pourboire humiliant.
Les gens les plus durs donnent souvent l'aumône, quand on la leur demande ; les gens véritablement charitables vont chercher les malheureux et les préviennent.
Une longue vie a besoin de s'excuser par l'aumône et le sacrifice.
Riche, ne cache pas ta souffrance au malheureux, c'est déjà presque lui faire l'aumône.
Regardons, pour faire l'aumône, au besoin que le pauvre en a plutôt qu'à ses titres pour l'obtenir.
Une âme tendre et joyeuse aime à dépenser son ivresse en aumônes.
Vivre d'aumône, c'est vivre en parasite.
Aimez les pauvres, car après votre mère et votre père, vos sœurs et vos frères, ce sont eux qui ont le plus besoin de vous. Qu'ils soient votre seconde famille ; ne leur fermez ni votre porte, ni vos cœurs, ni votre bourse ; donnez-leur surtout du travail, si vous le pouvez : car le travail ne dégrade pas l'homme, et le nourrit mieux que l'aumône. Donner du travail, c'est plus, c'est mieux que de donner de l'argent ; c'est la meilleure des charités pour ceux qui la font et pour ceux qui la reçoivent.
Quand vous faites l'aumône au malheureux, n'oubliez jamais que c'est à votre semblable que vous faites l'aumône.
La bonté n'est pas dans ce qu'on donne, mais dans la manière de donner : si la main est aumônière, le cœur seul est charitable.
Il y a plus de charité encore dans le pardon que dans l'aumône : c'est la main qui fait l'aumône, mais c'est le cœur qui pardonne.
Il est des gens qui font l'aumône par crainte, ils donnent de peur qu'on ne leur prenne. Pauvres gens ! dont les actes de charité sont encore des actes d'égoïsme ! On pourrait les mépriser, il vaut mieux les plaindre.
Celui qui donne par ostentation ne fait l'aumône qu'à sa vanité.
La sobriété et la bienfaisance sont sœurs : ce que l'une économise sur ses besoins, l'autre le distribue en aumônes.
Il vaut mieux encore manquer de tout que de manger le pain flétrissant de l'aumône.
Au temps de votre prospérité donnez au pauvre et consolez l'infortuné, voilà le moyen de détourner les maux. Offrez au plus démuni et au mendiant l'aumône qu'il vous demande.
Le pain de l'aumône doit nourrir le pauvre et non fournir des festins aux débauchés.
Le Temps a sur son dos une besace où il jette les aumônes qu'il va recueillant pour l'oubli, énorme géant, monstre nourri d'ingratitude. Ces rebuts sont les belles et les bonnes actions passées, dévorées aussitôt qu'elles sont nées, oubliées dès qu'elles sont faites. La persévérance seule entretient l'honneur dans son éclat. Avoir fait, c'est être comme passé de mode et suspendu à l'écart, ainsi qu'une cotte d'armes rouillée, dans un dépôt formé pour la curiosité de l'avenir.
Quand l'aumône qu'on donne aux pauvres ne serait pas pour eux un secours réel, c'est au moins un témoignage qu'on prend part à leur peine, une sorte de salutation qu'on leur rend.
Le riche qui donne par orgueil ou par vanité perd le fruit de son aumône, il donne sans acquérir.
L'homme bienfaisant qui impose silence à ses désirs, qui mortifie ses sens pour rendre ses aumônes plus abondantes, celui-là est aimé de Dieu ; Dieu le bénit, lui et ses aumônes.