Les proverbes du monde sur être malheureux

Le malheureux n'a pas besoin de se mettre en frais pour le blâme.

L'homme le plus malheureux tombe de la poêle dans la braise.

Du passé quoique bon ou malheureux, s'y construit l'avenir pour des jours plus heureux.

Dans ce monde sans pitié, les malheureux sont toujours les plus foulés.

Dieu a donné tous les jours aux heureux, et n'a laissé que quelques heures aux malheureux.

Ouvre ta porte au jour heureux, mais prépare-toi pour les jours malheureux.

Malheureuse pour être la vie, de vivre on ne perd l'envie.

Malheureux ne rencontre point, ce qu'aux autres vient tout à point.

Les malheureux sont entourés de boue, de froid, de ténèbres, et leur sort est la solitude.

Viens, va-t'en, prosterne-toi, relève-toi, parle, fais silence : voilà comment les riches se jouent des malheureux qui se laissent séduire par l'espérance.

La nuit surprend le malheureux à Ciçurre (village à deux kilomètres de Pampelune, capitale du royaume de Navarre).

Il en est de si malheureux que les vers se mettent jusques dans leur salière.

Ne méprisez pas le malheureux, vous pouvez le devenir aussi.

Nul ne croit malheureux les grands de ce monde, hormis les grands.

L'imagination fait plus de malheureux que la fortune et l'adversité.

Le diable n'est pas toujours à la porte du malheureux.

L'espérance est la dernière ressource que la sagesse éternelle a ménagée aux malheureux.

Les malheureux croient facilement ce qu'ils souhaitent avec ardeur.

Un juge est un asile au malheureux.

Quand on se marie tard, on est plus tard malheureux.

Le malheureux, même monté sur un chameau, est mordu par le chien.

Le malheureux n'a point d'autre ami que sa bourse.

Toute prévoyance est vaine pour les malheureux.

L'homme est né pour le travail, le malheureux est condamné au labeur.

L'homme n'est jamais malheureux que par ennui.

Le juste n'est jamais tout à fait malheureux.

Qui n'est jamais malheureux s'ennuie de son bonheur.

Malheureux qui ne peut estimer ce qu'il aime.

Malheureux soi-même on apprend à plaindre le malheur d'autrui.

Plaindre les malheureux est la première aumône.