Les citations sur la plainte.
Les 22 citations et proverbes plainte.
Quand le mal est certain, la plainte ni la peur ne change le destin.
La douleur est toujours moins forte que la plainte.
Les grands cœurs se font gloire d'oublier leurs petits griefs.
Une fois accomplis, nos actes sont nos maîtres, et des maîtres inexorables, sourds à nos plaintes ; on a beau crier, ils n'entendent pas. Il est impossible que les fleurs flétries refleurissent, il est impossible qu'une semence empoisonnée produise des fruits doux au palais, et il est interdit au semeur imprudent et déçu de renier sa moisson... Impossible ! impossible !
Le bruit est pour le fat, la plainte pour le sot ; l'honnête homme trompé s’éloigne, et ne dit mot.
Les gémissements et les plaintes n'ôtent ni le mal de dents, ni le mal de tête. Il faut donc s'accoutumer à ne point se plaindre quand on souffre.
Lorsqu'un oiseau timide, enlevé de son nid par une main impitoyable, a été renfermé dans la cage qui doit lui servir de prison, il se plaint en des chansons mélodieuses, et par là il allège l'ennui de sa captivité. De même ma plainte à moi me soulage.
La plainte fait connaître l'outrage, et ne le venge pas.
La plainte fait naître la plainte : ne me plaignez pas pour ne pas que je me plaigne à mon tour.
On ne retire presque jamais de ses plaintes que des avis inutiles et des convictions déchirantes.
Le plaintif égoïste veut faire partager aux autres ses peines, et se réserver toute sa félicité.
Les plaintes amères aigrissent le mal, la résignation l'adoucit.
Mon péché, c'est la paresse, c'est la plainte, c'est la recherche de moi-même, c'est le découragement, c'est le laisser-aller. Je palpe mes privations légères et j'oublie les bénédictions que j'ai reçues : l'aisance, le loisir, l'intelligence, de précieuses amitiés, une belle vocation, quelque talent, l'indépendance à un degré rare, etc. Ai-je rempli tous mes devoirs, envers mes parents, mes amis, mon pays, les malheureux, envers ma profession, envers moi-même ? Mais non, pas un seul. Partout des négligences, des oublis, des insuffisances, des torts. J'ai esquivé les batailles et les difficultés de la vie, j'ai manqué d'ordre, de résolution, de virilité, de constance. Pour tout dire, en un mot, j'ai vécu au hasard, sans but moral et même sans but. Je n'ai plus contrarié ma mollesse, et j'ai jeté un voile sur le Devoir.
Les plaintes et les gémissements ne servent qu'à rendre la douleur plus vive.
Aux plaintes du malheur un bonheur trop facile, rend souvent le cœur dur et l'oreille indocile.
Les plaintes que nous faisons du mal qu'on dit de nous, ne servent le plus souvent qu'à en faire dire plus de mal.
La résignation allège l'infortune ; la plainte en aggrave le poids.
La douleur muette médite des choses pires que la douleur plaintive.
L'affabilité ne serait plus qu'une insulte pour les malheureux, si, en leur montrant un visage ouvert, elle leur fermait nos entrailles, et ne nous rendit plus accessibles à leurs plaintes, que pour nous rendre plus insensibles à leurs peines.
Dans les plaintes que les hommes élèvent partout et sur tout, on n'évalue pas assez l'action d'une cause secrète, mais réelle ; c'est le génie plaintif qui fait le caractère de la plupart. Ils se plaignent par la seule fantaisie de se faire plaindre. Pères et enfants, maris et femmes, tous se plaignent les uns des autres. Prenez-les au mot, et proposez à tous de changer ; les voilà qui se taisent et tournent le dos.
La plus affreuse situation n'est pas tant d'avoir épuisé le malheur que d'y être plongé et de n'oser recourir à la plainte.
Que d'hommes se créent des sujets de plainte sur de faux soupçons !