Les citations sur la nature (2).
Les citations et aphorismes sur le mot nature :
La vie, vous la trouverez plutôt dans la nature, dans l'art, quelquefois la survie.
Les femmes sont plus près que les hommes de la nature angélique, en ce qu'elles savent mêler une tendresse infinie à la plus entière compassion, secret qui n'appartient qu'aux anges aperçus dans quelques rêves providentiellement semés à de longs intervalles dans la vie humaine.
L'homme n'est pas assez convaincu que plus il s'écarte de la nature, plus il s'éloigne du bonheur.
Quand je suis triste et que je me laisser aller à la mélancolie que m'inspire le mauvais temps. Il me semble alors que la nature se conforme à ma situation, comme une tendre amie.
Quand il pleut dans la nature, il me semble voir une belle femme qui pleure.
La nature est si bonne, qu'elle tourne à notre plaisir tous ses phénomènes ; et si nous y prenons garde, nous verrons que les plus communs sont ceux qui nous sont les plus agréables. Je goûte, par exemple, du plaisir lorsqu'il pleut à verse, que je vois les vieux murs moussus tout dégoutants d'eau, et que j'entends les murmures des vents qui se mêlent aux frémissements de la pluie. Ces bruits mélancoliques me jettent, pendant la nuit, dans un doux et profond sommeil.
Les femmes ont étendu sur toute la nature la puissance des grâces.
On doit plus à la nature qu'à la loi.
Toutes les nations de la terre ne sont que les différentes familles d'une même république dont Dieu est le père commun.
Que sert-il à l'homme de tenir ses yeux ouverts sur le magnifique tableau de la nature, si restant aveugle sur lui-même, il ne fait pas y lire sa grandeur ?
La nature tend constamment à se soustraire à la domination de la conscience.
L'être indifférent aux beautés de la nature peut être capable de passion, mais il ne l'est pas d'un sentiment généreux et tendre.
La nature ayant à créer un être qui convînt à l'homme par ses proportions physiques, et à l'enfant par son moral, résolut le problème, en faisant de la femme un grand enfant.
La nature remue des éléments, et nous ne remuons que des masses. Si nous voyions les éléments, nous ne verrions pas les masses ; d'où il résulte que voyant celles-ci nous ne devons pas voir les autres.
L'admirable nature a voulu que ce que les hommes ont de commun fût essentiel, et ce qu'ils ont de différent peu de chose : il est vrai que ce qu'ils ont de différent change beaucoup ce qu'ils ont de semblable.
La nature n'ayant plus rien de nouveau à offrir à l'homme qui pense et qui vieillit, et la société encore moins, il ne doit demander que l'air et l'eau, le silence et l'absence, quatre éléments de la vie, quatre choses sans goût et sans reproche.
L'homme le plus dépravé par les préjugés du monde aime à entendre parler du bonheur que donnent la nature et la vertu.
L'habitude est une seconde nature, pire que la première.
La nature n'a rien fait d'inutile, et puisqu'elle nous a donné des craintes et des espérances, elle entend que nous les employons pour acquérir les vertus et pour combattre les vices.
La nature est avant tous les devoirs qui ne consistent qu'à la combattre.
La nature et l'art, combinés ensemble, ont fait de la femme une énigme à jamais inexplicable.
La nature, fertile en esprits excellents, sait entre les auteurs partager les talents.
Qui ne s'écarte point de sa nature subsiste longtemps.
La nature est contenue dans l'homme, et non l'homme dans la nature.