Les citations sur l'État
Les 25 citations et proverbes état :
Pour tout homme d'État, tout doit disparaître devant les nécessités impérieuses de l'intérêt général.
Aujourd'hui, l'État peut tout, entend tout, voit tout... mais, heureusement, ne comprend rien.
Un chef d'État qui ment est seul. Il n'est plus « couvert » par le programme qui lui a valu son pouvoir. Il s'engage sur un terrain inconnu. Ses mensonges sont une désobéissance et, comme un militaire, il n'a que deux issues : La gloire ou la Haute Cour.
Un homme d'État, à mon avis, doit considérer les Français comme des moyens, non comme des fins. Moi, en tant que citoyen, je ne me considère nullement comme une fin. Je ne pense jamais que la mission de l'État est de me fournir de la tranquillité ou du plaisir. D'ailleurs, je le prouve presque malgré moi chaque fois que j'en ai l'occasion, c'est-à-dire quand je vote. Pas une fois, au cours de ma vie d'électeur, je n'ai voté selon mon intérêt particulier. Au contraire, par une espèce de fatalité, mes prises de position politiques vont invariablement au rebours de ce qui pourrait m'être utile ou profitable.
L'État, selon mes idées, est une société d'hommes instituée dans la seule vue de l'établissement, de la conservation et de l'avancement de leurs intérêts civils.
Les hommes politiques et les hommes d'Etat sont des comédiens ; ils ne peuvent pas faire autrement puisque le peuple ne cesse de les regarder.
L'État est hors de prix, et on n'en a pas pour son argent.
Le talent de l'homme d'Etat est de savoir sacrifier à propos les petits incidents aux grands intérêts.
L'État français est une sangsue, un bandit qui prend tout ce qu'il peut par la force ou par la ruse et qui ne donne même plus en échange ce qu'on est en droit d'attendre de lui, à savoir la sûreté de nos biens et de nos personnes à l'intérieur du pays, l'honneur du nom français au-delà des frontières.
L'impôt forcé, c'est l'État subventionné ; l'État subventionné, c'est l'État coûtant beaucoup et rendant peu ; compliquant tout et ne simplifiant rien ; conservant les abus avec autant de soin qu'il en devrait mettre à les supprimer.
Définir le droit, c'est constituer l'État.
Aucun état, excepté celui de mouchard et de bourreau, ne dégrade l'homme, et l'homme dégrade tous les états.
Dans l'exercice du pouvoir, la raison d'État passe avant le sentiment.
L'esprit qui fait naître et prépare les grandes occasions qui peuvent faire la destinée des États, n'est pas si rare que celui qui sait les saisir dans leur juste point de maturité. L'un n'exige souvent que le talent assez commun de l'intrigue ; mais l'autre suppose cette perspicacité vive et prompte comme l'éclair qui part du génie.
L'impôt est un service rendu à l'État.
Les hommes d'Etat veulent avoir des créatures, et ils négligent de se faire de vrais amis. Cependant, c'est dans la disgrâce qu'il leur importe le plus d'être prônés ; et comment le seront-ils, sinon par le zèle d'amis sincères ?
Ce qui ôte toute force aux lois rendues dans un Etat où la pluralité doit les faire, c'est l'opinion qu'elles sont l'œuvre d'un seul.
Un homme d'Etat qui n'a qu'une grande qualité, dans sa plénitude, et qui manque de la qualité opposée, peut devenir le plus dangereux citoyen que l'Etat renferme dans son sein.
Nous tournons dans un cercle vicieux : les choses vont mal parce que nous manquons d'hommes d'Etat ; et aucun homme d'Etat ne peut se former, parce que les choses vont mal.
L'Etat s'enrichit toujours de la richesse des individus. Aussi l'un des principes les plus erronés que puisse professer un gouvernement, est de regarder l'intérêt du trésor comme distinct ou rival de celui des compagnies industrielles, et de restreindre autant que possible, par les lois, les profits de l'association particulière.
Les États sont comme les hommes, celui qui a le moins de besoins est le plus riche.
L'Église doit être dans l'État, et non l'État dans l'Église.
Ce qui cause plus que tout l'assoupissement dans les Etats, c'est la durée du mal.
La politique ne doit être que la prudence appliquée aux affaires d'État, et je crois qu'on pourrait la réduire à deux grandes règles ; la première, c'est de n'espérer jamais de tromper les autres ; la seconde, est de craindre de se tromper soi-même. Probité et circonspection sont les deux grands poids que la bonne politique doit mettre dans ses balances.
L'exemption de l'impôt est l'exemption d'être utile à l'État.