Les citations sur l'emploi

Quels sont les vrais chômeurs et les faux chômeurs ? J'aimerais qu'on dresse un catalogue sincère de ceux qui, sans l'allocation, seraient tout à fait démunis et de ceux qui spéculent, des demandeurs d'emploi et des « refuseurs d'emploi » qui décrochent l'allocation comme on décroche une place, ou qui cumulent dix petits emplois qui ne font pas un travail mais rapportent trois fois plus.

Le mérite que nous montrons dans un emploi nous y fait moins apprécier que l'incapacité de notre successeur.

Même en quittant une modeste place, l'homme de mérite laisse un grand vide, car la sphère de son utilité dépasse toujours les limites de son emploi.

Les situations extrêmes ont cela de bon qu'elles exigent l'emploi de toutes les forces de l'homme, et par là elles le mettent à même de savoir jusqu'à quel point il peut compter sur lui dans le besoin.

La réflexion est la chose qui trouve le moins son emploi dans le monde.

Dieu attacha le plaisir à l'emploi du temps ; la peine à sa perte.

Il n'est pas d'homme qui en quittant un emploi quelconque ne soit pas convaincu que celui qui lui succédera ne le remplira pas aussi bien que lui.

Un grand emploi est une balance où l'on pèse au juste le mérite qu'on n'avait auparavant qu'évalué ; peu y gagnent, presque tous y souffrent du déchet.

Quand tous les emplois sont le prix de l'intrigue, on dirait qu'il n'a pu en être autrement, car les honnêtes gens semblent disparaître ; alors on croirait la mauvaise distribution des emplois justifiée par la nécessité.

Le temps n'a de valeur pour l'homme que par l'emploi qu'il en fait ; le jeune homme qui meurt innocent a assez vécu ; le vieillard qui meurt coupable meurt trop tôt ou trop tard.

Un bon emploi du temps l'abrège, et il étend la vie.

L'amour est, pour la jeunesse, le véritable et le plus bel emploi de la vie.

Les richesses sont comme le temps : on peut les posséder sans en jouir, un bon emploi les fait seul valoir.

Les emplois sont très multipliés, et cependant il en manque pour les hommes de mérite.

Que d'hommes, dans la brigue des emplois, prennent leurs désirs pour des titres !

Là où les emplois sont mal distribués, chacun est mécontent du sien. L'éclat même d'un poste n'en balance pas le dégoût pour celui qui n'a eu d'autre titre à l'obtenir que de le désirer. L'espoir de s'élever par la faveur ôte l'émulation d'acquérir des droits par le travail.