Les citations sur le parvenu.

Les 22 citations et proverbes parvenu.

Le front couché, les hauts sourcils, le visage busqué et tendu expriment l'amour-propre et la vanité, l'impertinence et la morgue. C'est la face prétentieuse du parvenu, dont l'orgueil l'emporte beaucoup sur le mérite ; la tournure raide et gauche du coq d'Inde qui se croit un paon. Une physionomie peu spirituelle et désagréable qui tient du pédant, du fat et du sot.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 21 janvier 1854.

Tandis que le pauvre cache son indigence et son infortune, le parvenu, lui, sans scrupule, étale son opulence, une richesse bien souvent fort mal acquise.

Samuel Ferdinand-Lop - Les nouvelles pensées et maximes (1970)

Les parvenus sont souvent aussi riches en ridicules qu'en espèces.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Un parvenu, un chien savant, même sottise.

Charles Régismanset - Les contradictions (1906)

Plus la noblesse devient facile à acquérir, plus le vrai noble cherche à se distinguer du parvenu par ses manières, par ses mœurs, par son ton. Il fait de son visage et de son langage ses armoiries parlantes.

Victor Cherbuliez - L'idéal romanesque en France de 1610 à 1816 (1911)

Bien des parvenus ne songent à la probité qu'après avoir fait fortune, et se persuadent, en la prêchant riches, l'avoir pratiquée pour le devenir.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Si vite que l'on aperçoive qu'un parvenu est riche, on reconnaît plus vite encore qu'il ne l'a pas toujours été.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Que servent au parvenu ses airs de hauteur ? Quelque chose trahit toujours son origine ; ainsi le cerf-volant planant au ciel laisse voir le fil qui le tient à la terre.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Nul n'est plus disposé à vous empêcher d'arriver que le parvenu de la veille.

Édouard Alletz - Les maximes politiques (1840)

Il n'y a que les parvenus qui se donnent entre eux leurs titres.

Delphine de Girardin - Les maximes et pensées (1855)

On se plaint de ce qu'un parvenu ne connait plus personne, mais il se méconnaît lui-même.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Chacun cherche à parvenir, mais personne ne veut être parvenu.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Le coup de chapeau du parvenu est la mesure de sa fortune ; plus elle s'élève, moins il s'abaisse.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Les hommes politiques se font principes pour arriver au pouvoir, et se retrouvent des hommes dès qu'ils y sont parvenus.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Il est des parvenus si simples qu'on ne saurait comment leur imputer leur fortune. Le coffre-fort de ces messieurs est une énigme dont nul n'a le mot, mais dont ils ont la clef.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

C'est une chose merveilleuse comme les parvenus s'aperçoivent qu'ils n'ont plus de jambes, juste au moment où ils ont de quoi rouler carrosse.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Les orgueilleux qui nous toisent le plus du haut en bas sont, à l'ordinaire, fraîchement parvenus de bas en haut.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Avant de secourir l'infortuné, on s'informe des raisons de sa misère, et l'on partage les plaisirs d'un parvenu sans se soucier de l'origine de sa richesse.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Il n'est pas un parvenu qui ne désire encore parvenir à quelque chose.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Nous remercions humblement tous ceux qui nous aident à gravir une position sociale ; mais, une fois parvenus, nous en rendons grâce à notre seul mérite.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

L'homme politique qui aspire au pouvoir pour renverser des abus n'a souvent qu'eux pour le soutenir quand il y est parvenu.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

On oublie l'origine d'un parvenu s'il s'en souvient ; on s'en souvient s'il l'oublie.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

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