Une intelligence s'est-elle occupée des plaisirs des mortels ? Demandez-le à la rose ! S'en occupe-t-elle encore ? La rose se varie à l'infini, elle renaît à chaque printemps.
Le repas était d'un ennui tellement mortel que « La bonne table » mériterait d'être jumelée en direct avec le Père Lachaise !
Ennuyeux événement : Étant le contraire d'un heureux événement, il pourrait être mortel.
Tout est vain dans l'homme si nous regardons le cours de sa vie mortelle, mais tout est important si nous contemplons le terme où elle aboutit, et le compte qu'il en faut rendre.
Mon corps étant la partie mortelle de ce que je suis, je m'occupe donc de lui en priorité jusqu'à sa mort. Pour l'âme je verrai plus tard.
Ma vie est d'une tristesse mortelle, elle est sans illusion et sans espérance.
Mortel, vois-tu ce cercueil ? C'est celui d'un conquérant ! Il y a deux siècles il était plein, aujourd'hui il est vide ! Le temps, ce grand Carnivore, a tout dévoré, le cadavre et les vers !
Entre deux péchés délicieux mais mortels, choisissez celui qui a le meilleur rapport plaisir/pénitence.
Le fait d'être mortel m'étant une certitude, je ne vois aucune urgence à en apporter la preuve.
Si les mortels font encore les vains dans le cercueil, faut-il s'étonner des vanités et des prestiges de la vie ?
Réveille-toi, mortel, deviens utile au monde : sors de l'indifférence où languissent tes jours. Le temps fuit, hâte toi ; demain la nuit profonde t'engloutit pour toujours.
Le seul viatique utile pour faire la traversée de la vie c'est un grand devoir et quelques sérieuses affections. Et même les affections périssent, ou du moins leurs objets sont mortels : Un ami, une femme, un enfant, peuvent nous précéder dans la tombe ; le devoir seul dure autant que nous.
Deux chemins s'ouvrent devant les âmes qui sortent de leurs corps : ceux qui se sont souillés par les vices entrent dans une voie détournée qui les éloigne de Dieu ; ceux-là au contraire trouvent un accès facile auprès de lui, qui se sont conservés chastes et purs, et qui dans des corps mortels ont mené une vie divine.
Si la mortalité est presque nulle chez vos ennemis, par contre les amis s'en vont comme les feuilles. Et c'est comme les doigts de la main. Il n'y en a pas beaucoup, mais si vous en supprimez un ou deux, voyez comme il en manque.
Tout est mortel dans l'homme, excepté la vertu. Elle seule éternise la durée des plaisirs qu'elle procure, et les rend immortels comme elle.
Il n'est, quelque constant qu'ait été son bonheur, nul mortel qu'à son tour n'atteigne la douleur.
Il y a des conversations avec certains hommes qui sont d'un ennui mortel.
Bienheureux le mortel dont la molle indolence, berce loin des tracas sa paisible existence.
Un père et une mère sont nos premiers amis ; ils sont les mortels à qui nous devons le plus.
Nul mortel n'est heureux jusqu'à sa fin, et nul jusqu'ici n'a échappé à la douleur.
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