Si nous étions composés d'éléments insensibles, d'atomes sans mouvements et sans vie, et que pourtant nous fussions capables de sentir et de nous mouvoir, il faudrait bien conclure qu'il y a en nous un être qui se meut et qui sent, comme le ressort d'une montre. Mais il est très vrai au contraire que nous sommes pétris d'atomes pleins de vie et de sensibilité, qui aiment, haïssent, souffrent, se réjouissent.