Les citations sur les impôts.
Les 33 citations et proverbes impôts.
Les journalistes affectionnent l'expression « un train peut en cacher un autre ». Cette formule s'applique merveilleusement au train des hausses des impôts directs et indirects, qui en cache non pas un autre, mais des quantités d'autres, dont les locomotives sont sous pression et n'attendent que le signal du départ.
Jadis, quand je menais une vie misérable de demi-solde, je me moquais des gens qui se plaignaient de payer trop d'impôts. « Ah ! comme j'aimerais payer des impôts, moi aussi ! » pensais-je avec nostalgie. En vieillissant, j'ai été exaucé de ce côté-là. Toutefois, je ne suis pas assez riche pour que cela me soit vraiment agréable !
Une fois que j'ai payé mes impôts, je suis rincé, ratatiné, ruiné, il ne me reste rien !
Au fond, l'impôt, c'est la même chose que l'addition dans un restaurant. Le percepteur est le maître d'hôtel de notre existence. On paie volontiers quand on a bien dîné et même on ne regarde pas à la dépense. Mais payer hors de prix des ragougnasses, et qui vous rendent malade, par-dessus le marché, cela laisse dans l'estomac quelque rancune. On se dit qu'on a été victime d'un coup de fusil, et vivement que le restaurant change de direction !
Il y a longtemps que je me demande pourquoi j'éprouve si peu de plaisir à payer des impôts. Ce n'est pas tant, comme pourraient le croire des esprits légers, parce qu'on me prend mon argent sans me demander mon avis, et sans se soucier que j'en sois réduit à la gêne. Non, non, pas du tout : je ne suis pas avare de mon naturel, et j'ai trop de patriotisme pour refuser à la patrie de me saigner pour elle aux quatre veines. Mon aversion pour le fisc vient de ce que j'ai perpétuellement le sentiment de payer la patrie plus cher qu'elle ne vaut, ou plutôt que les gérants de la patrie ne m'en donnent pas pour mon argent !
L'excès d'impôt pourrit une nation. Les ministres sont les seuls à ne pas s'apercevoir de cette évidence. N'ont-ils jamais entendu citer le vieux proverbe : Toute peine mérite salaire ?
La farce des impôts est de même nature que les soldes des commerçants malhonnêtes : on augmente de cinquante pour cent le prix des articles, et on le baisse ensuite de trente pour cent. La vitrine est couverte de grandes affiches proclamant : Soldes monstres. Faites l'affaire du siècle. Tout doit partir, etc. Il existe encore, paraît-il, quelques gogos qui se laissent prendre à ces slogans ! Il ne manque que la banderole « Changement de propriétaire ». Le gouvernement n'a pas osé aller jusque-là, par superstition ou par aveuglement.
L'augmentation du prix de l'essence, comme tous les impôts indirects, n'accable pas les riches, qui ne sont pas à mille francs près, mais les petites gens.
L'excès d'impôt pourrit une nation. Les ministres sont les seuls à ne pas s'apercevoir de cette évidence. N'ont-ils jamais entendu citer le vieux proverbe : « Toute peine mérite salaire » ? L'humanité vit là-dessus depuis le fond des temps, et elle n'est pas près de changer. Si le salaire n'est plus proportionné à la peine qu'on se donne, on ne se donne bientôt plus de peine du tout, et le pays sombre dans la paresse. C'est ce qui arrive en France.
Il faut se résoudre à payer toute ma vie quelques tributs à la calomnie. Il est vrai que je suis taxé un peu haut, mais c'est une sorte d'impôt fort mal réparti.
Nos législateurs savent s'exonérer des impôts dont ils proposent la création.
L'impôt, tel qu'il existe, encourage la fraude et démoralise les populations.
L'impôt forcé, c'est l'État subventionné ; l'État subventionné, c'est l'État coûtant beaucoup et rendant peu ; compliquant tout et ne simplifiant rien ; conservant les abus avec autant de soin qu'il en devrait mettre à les supprimer.
L'impôt doit être payé exclusivement sur l'excédent du nécessaire attesté par l'épargne ; l'impôt doit être payé par ceux qui possèdent, et non par ceux qui travaillent.
Tout impôt contre la consommation a deux effets : en bas, il perpétue la misère ; en haut, il tarit la richesse. Voulez-vous enrichir un pays ? Faites consommer le peuple. Voulez-vous que les bras ne restent jamais inactifs ? Ne laissez pas les estomacs vides. Les machines fileront toujours assez de coton pour faire des chemises, mais les épis ne produiront jamais trop de grain pour faire du pain.
Tout impôt sur le travail est un impôt contre la consommation.
L'impôt dont on abuse est le plus puissant des leviers révolutionnaires.
Si une taxe est odieuse, elle ne doit exister pour personne ; et si elle est juste à l'égard des uns, elle ne saurait être injuste à l'égard des autres. Le moyen le plus sûr de l'empêcher d'être vexatoire, c'est de l'étendre à tous indistinctement. Tel qu'il est établi, il n'est pas vrai de dire que l'impôt soit proportionnel ; il n'est proportionnel que de nom. De fait, il est progressif, mais progressif en sens inverse de l'équité fiscale et de la prospérité publique.
L'exagération de l'impôt encourage à la fraude, de même que l'arbitraire fait détester l'autorité.
Considéré comme agent de la circulation, l'impôt est un bienfait ; il remplit l'office de la pompe aspirante qui va puiser dans les entrailles de la terre l'eau qui doit ensuite féconder sa surface.
L'impôt est une chaîne dont les peuples fournissent le métal, cela est vrai, mais ce sont les gouvernements qui la traînent.
La force des gouvernements est en raison inverse du poids des impôts. Plus l'impôt est lourd, et moins le gouvernement est fort. Plus l'impôt est égal et plus il est léger.
L'impôt doit être au budget ce que le sol est à l'édifice. La première condition de la solidité de l'édifice, c'est la fermeté du sol. Si l'impôt est mal assis, jamais le budget ne sera d'aplomb ; les rapports de gouvernement à contribuable et de contribuable à gouvernement continueront d'être toujours faux.
L'impôt est la mesure sur laquelle les peuples jugent leurs gouvernements.
L'emprunt est le plus puissant moyen d'alléger l'impôt.
L'impôt est un service rendu à l'État.
L'impôt ne doit commencer que là où finissent les rigoureuses nécessités de la vie.
Payer exactement ses impôts à l'État et à la nature, c'est toute la vertu d'un homme libre.
L'impôt accable le menu peuple ; les riches en sont exemptés. Cela a toujours été ainsi !
Tout travail mérite salaire, en liquide naturellement, pour ne pas payer d'impôts !