Victor Cherbuliez.

Les meilleures citations de Victor Cherbuliez :

Il est dangereux de faire redire à une petite trompette les éclatantes fanfares d'un clairon de haut bruit.

Victor Cherbuliez - Prosper Randoce (1867)

Vivre et laisser vivre les autres, même les hommes et les idées qu'on n'aime pas, voilà le fond du libéralisme.

Victor Cherbuliez - L'idée de Jean Têterol (1878)

Quand on a du caractère, une fois résigné à l'inévitable, au lieu d'atermoyer, de réclamer des sursis, on n'a plus que le désir de hâter le dénouement et d'en finir au plus vite.

Victor Cherbuliez - La ferme du Choquard (1883)

Les plus honnêtes gens peuvent avoir des amis compromettants ; c'est un malheur, ce n'est pas un crime.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Une sensibilité maladive rend impropre à la vie.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il est sage d'essuyer de bonne grâce les inégalités de son humeur.

Victor Cherbuliez - À propos d'un cheval (1860)

Les passions âcres empoisonnent la vie.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Souffrez que je vous dise toute ma pensée : Vous seriez quelque temps son joujou, pour ne plus être ensuite que sa ménagère.

Victor Cherbuliez - Meta Holdenis (1873)

Il y a des gens riches qui sont presque honteux d'avoir tant d'argent !

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Le bonheur qu'une mère goûte se multiplie et s'étend autour d'elle.

Victor Cherbuliez - L'idéal romanesque en France de 1610 à 1816 (1911)

La vie a du bon, mais que savons-nous si la mort ne nous tient pas en réserve des plaisirs plus vifs ?

Victor Cherbuliez - Le roman d'une honnête femme (1865)

Tous les grands hommes ont leurs années de candeur ; mais le naïf qui est en eux s'use vite, et ils sont impitoyables dans la revanche qu'ils prennent de leurs crédulités.

Victor Cherbuliez - L'Allemagne politique depuis la paix de Prague (1866-1870)

Le besoin de se plaindre est la plus chère passion des hommes.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Les hommes se plaisent à tourmenter ce qu'ils aiment.

Victor Cherbuliez - Paule Méré (1864)

Je ne suis pas homme à épouser une fille pour ses beaux yeux.

Victor Cherbuliez - La ferme du Choquard (1883)

C'est parfois bien commode et bien facile de faire parler les morts.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

La ville pour ceux qui n'aiment que les vergers, les pâturages et les champs, feront bien de n'y pas aller.

Victor Cherbuliez - Olivier Maugant (1885)

Certains dévouements sont incommodes.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il y a beaucoup de gens en ce monde destinés à raisonner mal, d'autres à ne point raisonner du tout, mais il y en a beaucoup d'autres qui aiment à persécuter ceux qui raisonnent.

Victor Cherbuliez - Les études de littérature et d'art (1873)

On n'est optimiste qu'à la condition de voir les choses en gros plus qu'en détail ; car dans l'histoire comme dans la vie le détail est odieux.

Victor Cherbuliez - Les études de littérature et d'art (1873)

La coquetterie de certaines femmes sauvegarde leur vertu.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Il y a des esprits éternellement inquiets.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

C'est dans le malheur que les raffinés, qui eurent toujours le goût des distractions, reprennent leurs avantages ; leur curiosité les aide à s'oublier eux-mêmes.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Les subtilités de l'esprit tiennent parfois lieu des délicatesses du cœur.

Victor Cherbuliez - Les pensées extraites de ses œuvres (1913)

Rien de ce qui passe sur la surface du globe pour les curieux ne leur est indifférent, ils aiment à recevoir des informations précises de tous les coins de l'univers, à savoir exactement ce qui se dit et se fait à Hong-Kong ou aux Îles Fidji, quels événements se préparent dans les Bermudes ou à Singapour.

Victor Cherbuliez - Les hommes et choses d'Allemagne (1877)