Les citations sur la parenté
Les 17 citations et proverbes parenté.
Le rapport des caractères forme souvent la parenté la plus intime.
La parenté n'est pas plus un juge équitable qu'elle n'est un secours ou qu'elle ne donne de bonheur. Elle n'est pas obligatoirement la moquerie, l'obstacle ou l'amertume, mais elle l'est souvent.
La parenté n'est que le lieu de nos épreuves, elle nous donne infiniment plus de peines que de bonheur.
La parenté est la chambre des tortures, qui survivra à tous les moyens âges, et que n'abolira aucune philanthropie. On peut aussi la comparer au champ funeste, qui vous rend l'ivraie au centuple, et qui vous étouffe votre froment. Un tort est châtié par elle jusqu'à la quatrième génération, et six cents bonnes actions envers elle sont enterrées soigneusement sous la pierre de l'oubli.
La parenté ne se connaît que des droits et n'a que des prétentions ; elle ne cherche à deviner nos peines que pour les railler ou pour nous censurer. Elle a toujours raison, nous avons toujours tort. C'est ce qui la rend si peu aimable. À distance, tout cela s'efface et s'oublie. Aussi la distance est-elle salutaire et même nécessaire.
Une femme aimante est plus que toute une parenté.
Dans la parenté on y apprend la souffrance morale bien plus souvent qu'on n'y trouve le bonheur.
Qui a souffert du fait de plusieurs de ses proches ne croit plus à la parenté.
La parenté est le lieu d'exercice de nos vertus, bien plus encore que le théâtre de nos joies.
Un ami vaut vingt parents et une amie vaut trois amis. Les amis réparent un peu les chagrins que cause la parenté ; ce sont eux qui rendent le courage qu'usent les relations du sang.
La parenté est plus souvent une servitude qu'un appui, et une occasion de patience que d'allégresse. Pourquoi ? Parce qu'elle est chose fortuite, imposée, fatale, et par conséquent sans rapport avec l'union morale et la libre affinité des âmes. On aime un ami parce que le cœur l'a choisi et un parent parce qu'il le faut. Cela fait une différence.
La parenté est souvent le champ d'exercice de nos vertus, rarement le jardin de notre réconfort.
La parenté réclame plus de nous qu'elle ne nous apporte.
La parenté subsiste après les froideurs ou les brouilles, mais les amitiés libres non.
La parenté nous crée des devoirs plus habituellement qu'elle ne nous donne de joies.
L'amitié peut être tuée par un tort et disparaître, la parenté subsiste et survit aux mésintelligences.
La bonne amitié est une seconde parenté.