L'orgueil a cela de bon qu'il distrait l'homme de sa faiblesse.
Louis Dumur ; Les petits aphorismes sur l'amour-propre (1892)
L'orgueil a cela de bon qu'il distrait l'homme de sa faiblesse.
Les laides renoncent à l'amour, mais elles ne renoncent pas au mariage.
La force ne prime pas le droit, mais le droit des forts prime le droit des faibles.
Rien n'est pire que la solitude pour les sots, il n'y a que les sages qui la goûtent.
Le mariage est une prison dont les portes sont toujours ouvertes sur l'adultère.
Le mariage est une institution à fabriquer des divorces.
La gloire s'abat sur certains comme un coup de massue qui les assomme.
Le remords est une faiblesse qui perd certains criminels, une habileté qui en sauve d'autres.
Rien n'est si dangereux qu'un homme de cœur qui a des idées fausses.
Le cœur est un volcan dangereux quand il est en activité, laid quand il est éteint.
Le danger du crime teinte d'héroïsme certains criminels.
La renommée est une femme que certains encensent, que d'autres violent, mais qui ne fait jamais les avances.
On ne goûte pas toujours ce qu'on admire, et encore moins ce qu'on aime.
Les hommes déchaînent souvent de grands maux pour la défense de petits intérêts.
Les dérangements cérébraux sont les plus dangereux : ils font école.
L'homme d'esprit garde le souvenir de ses sottises, le sot celui de celles des autres.
La concurrence est l'âme de la vie sociale, mais c'en est l'âme damnée.
Ceux qui vivent seuls sont des délicats de l'âme, mais des grossiers du cœur.
Être avide de distractions, c'est avouer qu'on n'en trouve pas en soi-même.
Si tu vis seul, la calomnie s'acharnera sur toi : mais si tu ne vis pas seul, ce sera bien pis.
Un solitaire a des manies, il n'a pas de passions.
À défaut de l'originalité de l'esprit, on arbore celle des mœurs.
L'excentricité est la fausse monnaie de l'originalité.
On de défie de soi ; on se méfie des autres.
Le travail dégrade l'homme plus qu'il ne l'ennoblit.