Henri-Frédéric Amiel.

Les pensées et citations de Henri-Frédéric Amiel :

Pauvre cœur, tu veux de la vie, tu veux de l'amour, et tu as raison, après tout, la vie est sacrée.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 28 avril 1852.

Mille moineaux ne valent pas un aigle, ni dix mille cailloux ne valent point un diamant.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 12 juin 1876.

En ce monde les niais abondent, les superficiels foisonnent, les cristallisés pullulent.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 26 mars 1876.

On n'est jamais plus trahi en ce monde que par les siens.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 15 mars 1876.

Face à un sot, seul le silence est grand, seul le silence est digne.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 mars 1876.

La foi religieuse est le besoin de sortir de son isolement et de se lier à d'autres âmes.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 11 avril 1873.

Vivre est un énorme travail dont la mort nous délivre.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 7 avril 1873.

La fierté est une qualité dont l'excès ou la déviation seulement sont des défauts.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 30 juin 1851.

La plus bouffonne des vanités, c'est la vanité du doute, c'est la singerie du désabusement.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 17 décembre 1876.

La pudeur est un phénix qui se consume dans l'amour, mais pour renaître du bûcher.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 27 juin 1848.

La charité attend que vous soyez abattu sur le sol pour vous apporter le vin de sa miséricorde.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 26 septembre 1874.

Un homme ne doit pleurer que devant sa mère, excepté les larmes désintéressées.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 26 septembre 1874.

L'amour maternel est le seul amour qui donne sans illusion, sans besoin de réciprocité.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 26 septembre 1874.

La mesure est le signe de la maturité intérieure, l'équilibre est la marque de la sagesse.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 25 octobre 1870.

La vieillesse, c'est l'âge des dépouillements silencieux et des mutilations sans compensation.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 20 mars 1872.

Le bonheur efface la laideur même, et fait la beauté de la beauté.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 avril 1865.

Le grand ressort de la vie est dans le cœur.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 avril 1865.

La volupté n'est que le baiser de la mort, le piège éternel où tombent les créatures fragiles.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 17 septembre 1868.

On ne s'habitue pas à un cancer.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 10 juin 1876.

Je déteste le décousu, le dépareillé, l'arriéré, et ici j'y suis contraint dans ma vie intellectuelle, manque d'aliments, de ressources et d'un entourage d'émulés.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 18 mars 1869.

Les circonspects en ce monde sont encore plus châtiés que les écervelés.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 18 mars 1869.

À vendeur de sagesse, il n'est pas de chalands.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 30 mai 1876.

Je tourne comme un écureuil dans une toute petite cage, la cage de mes habitudes.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 21 mai 1876.

Autre rubrique à découvrir :