Les femmes ont étendu sur toute la nature la puissance des grâces.
Il y a dans l'empire des femmes un pouvoir et une grâce inexprimable : d'une main elles subjuguent la puissance altière ; de l'autre elles supportent et touchent les malheureux sans les blesser.
Les grâces s'éloignent avec la jeunesse, et les amours avec elles.
Quand la vertu distribue des grâces, c'est la vertu qui les reçoit.
Lorsqu'on demande une grâce à l'homme de bien, c'est lui qui paraît l'obligé, et jamais on n'a vu de joie, ni si vive, ni si naturelle, que celle qu'il ressent à faire plaisir.
La grâce est naturelle, l'agrément est arbitraire.
Une beauté sans grâces est une rose sans odeur.
Il faut mettre de la grâce aux faveurs qu'on accorde.
Les voluptueux préfèrent toujours une femme dotée d'un beau corps et d'un visage médiocre, sinon sans beauté, au plus beau minois ornant un corps sans grâce.
La grâce est dans les vêtements, les mouvements ou les manières ; la beauté dans le nu.
Plaisanter avec grâce, soit par écrit, soit de paroles, c'est le propre des grands esprits.
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