Jean Baptiste Alphonse Karr.

Biographie :

Alphonse Karr Journaliste, critique et écrivain français né le 24 novembre 1808 à Paris, Alphonse Karr est mort le 30 septembre 1890 à Saint-Raphaël dans le Var. Romancier, provocateur, poète et journaliste connu pour sa plume acide, son franc-parler et ses prises de positions directes, il est le fondateur de la revue satirique les Guêpes qui sévit de 1839 à 1876. Point de tabous, on parle de rien et de tout, de vérités fondées qui blessent surtout. Alphonse Karr repose au cimetière de Saint-Raphaël, cimetière qui porte aujourd'hui son nom. Découvrez sa biographie complète sur Wikipédia.

Les 65 citations de Alphonse Karr :

Il faut cacher tous ses bonheurs comme le voyageur cache son or quand il doit traverser une forêt périlleuse. La vie est fort boisée.

Alphonse Karr - La famille Alain (1848)

La nuit a ses oiseaux, ses fleurs et ses insectes qui dormaient pendant le jour et qui s'éveillent lorsque les autres s'endorment. La lune est leur soleil.

Alphonse Karr - Un voyage autour de mon jardin (1845)

L'air que je respirais près de ma bien-aimée, l'air où se confondait son haleine embaumée, l'air, le même pour tous les deux… Et moi, pour respirer de plus près son haleine, ma bouche, en frémissant, s'approchait de la sienne, et touchait presque ses cheveux.

Alphonse Karr - Sous les tilleuls (1832)

L'habitude n'est pas la seconde, mais la seule nature du plus grand nombre des hommes.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Les vessies ne sont pas des lanternes.

Alphonse Karr - Une vérité par semaine (1852)

Ce que je cherche dans le mariage, c'est une compagne qui embellisse ma vie d'une affection constante, et qui sème des fleurs sur le chemin, qui tous les jours me semble plus aride.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Je compare les yeux noirs à un instrument qui, quelque mélodieux qu'il soit, a une gamme incomplète et ne peut donner les demi-tons.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Mesdames, si, à l'heure où vous lisez ceci, le soleil descend à l'horizon, et le vent porte les parfums des fleurs, allez vous promener quelques instants sous les arbres dont les cimes noircissent ; allez entendre le frémissement des feuilles, vous en reviendrez douce, bonne et disposée à ouvrir votre cœur aux sentiments tendres et exaltés. Mais si le soleil au zénith brûle la terre ; si les nuages laissent tomber la pluie qui les surchargeait ; si la neige s'attache aux branches nues des arbres ; donnez une heure à votre toilette, détachez vos cheveux soyeux, peignez leurs longues tresses, parfumez-les, faites-vous belle, c'est un devoir pour les femmes ; il est si doux de les voir ; les femmes n'ont pas le droit de nous priver du bonheur de les admirer, elles n'ont pas le droit de ne pas être belles.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Le parfum ne revient pas aux roses flétries.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

La pudeur d'une femme est comme la neige, il faut bien peu de chose pour altérer sa blancheur, et elle ne la recouvre jamais.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

On ne peut admirer le patriotisme dans un pays sans au moins le tolérer dans les autres.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

La femme peut aimer plusieurs fois, mais elle n'a qu'un amour à donner, c'est le premier.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Tu es, mon amour, la chair de ma chair et les os de mes os.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Pour nous médecins, la nature a des secrets qu'elle ne nous révèle pas, et la vie de chacun en ce monde est fixée à un certain nombre de jours qu'il n'est pas en notre pouvoir de prolonger.

Alphonse Karr - La maison de l'ogre (1890)

Un mensonge qui nous plaît est la plus évidente des vérités.

Alphonse Karr - Une poignée de vérités (1858)

Ce qu'il y a de précieux en une femme, c'est l'amour qu'elle ressent.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Une seule chose empoisonne mon bonheur, c'est le malheur de n'avoir pu te donner, comme je te donne mon premier et mon seul amour, mes premières et mes seules caresses ; jamais ma honte ne m'avait autant humiliée que depuis que je t'aime. Pour toi, je voudrais être si belle et si pure !

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Pour être riche, il y a deux moyens de le devenir quand on ne l'est pas ou par droit de conquête ou par droit de naissance. Le premier est d'augmenter son revenu jusqu'à ce qu'il se trouve en équilibre avec les désirs et les besoins. C'est le plus commun, le plus difficile, et le seul que l'on essaye. Le second est de diminuer ses besoins et ses désirs jusqu'à ce qu'ils se trouvent en équilibre avec le revenu. Ce moyen est simple, facile, et personne n'y pense.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

Les hommes qui passent pour riches ne prévoient ni leurs caprices, ni des besoins nouveaux, et, quelle que soit leur fortune, ils ont tellement agrandi leurs besoins, qu'ils n'ont que justement de quoi les satisfaire ; tandis que, pour avoir assez, il faut avoir trop.

Alphonse Karr - Une heure trop tard (1833)

L'immobilité est le plus beau mouvement de l'exercice.

Alphonse Karr - Les nouvelles guêpes (1853)

Les honneurs durables sont ceux qui reculent à mesure que nous avançons.

Alphonse Karr - Les nouvelles guêpes (1853)

Il y a un instinct dans le cœur de l'homme qui le fait s'effrayer d'un bonheur sans nuage.

Alphonse Karr - Am Rauchen (1842)

Le soleil qui là-haut gouverne les saisons, soleil de l'almanach, soleil de tout le monde, éclaire l'honnête homme et le brigand immonde en même temps, de ses mêmes rayons. Mais l'astre du poète est un regard de femme, soleil bleu, noir, vert, gris qui fait naître dans l'âme, une moisson de fleurs sous ses baisers féconds.

Alphonse Karr - Les guêpes (1843)

Chaque homme possède trois caractères : Celui qu'il montre, celui qu'il a, celui qu'il croit avoir.

Alphonse Karr - Un voyage autour de mon jardin (1845)

Le bonheur n'est pas un gros diamant, c'est une mosaïque de pierres d'inégale valeur et d'éclat différent, parmi lesquelles se trouvent quelques cailloux et qui souvent n'ont d'éclat que par le rapprochement ou le contraste des couleurs.

Alphonse Karr - La maison de l'ogre (1890)