Les proverbes et dictons français (3)
Les plus beaux proverbes de la France :
La vanité n'a point de plus grand ennemi que la vanité.
Qui épie sa femme en est jaloux comme un gueux de sa besace.
Qui trop s'estime, à la fin dommage en reçoit.
En Dieu seulement on voit bien ses devoirs.
Tous gentilshommes sont cousins, et tous les vilains sont copains.
Deux fois fait le service, qui le fait tôt.
Les mauvais procès sont long comme un siècle.
Les yeux sont toujours enfants.
Il est toujours congé pour le paresseux.
Naquit un dimanche ou jour de fête, qui n'aime que besogne faite.
Tous ceux qui pissent contre le mur ne sont pas hommes.
L'usage est le maître souverain.
La merveille est fille de l'ignorance.
Assez on trouverait d'hommes, dont le courage, serait prêt à nous faire tort.
Selon les gens l'encens.
Huit est encore loin de dix-huit.
Nul trop n'est bon et nul peu n'est assez.
Qui a peur de chaque ortie ne pisse en l'herbe.
Chaque ouaille cherche sa pareille.
Le meilleur vin a sa lie.
Cheval gentil ne devint jamais rosse.
Pense ce que tu veux, mais dis ce que tu dois.
L'encens entête (flatterie) et tout le monde en veut.
Entre la bride et l'éperon, consiste la raison.
La charité pour fille a la condescendance.
Ni l'étoupe près des tisons ; ni les filles près des barons.
Communauté, de procès est la source.
À tel couteau telle gaine, à tel méfait telle peine.
Entre deux samedis il advient moult merveilles.
Vingt ans n'est guère, et jamais c'est beaucoup.
Ne fais un four de ton bonnet, ni de ton ventre un jardinet.
Plus tard, dit-on d'abord ; et puis on dit : trop tard.
Sans danger on ne vient jamais au-dessus du danger.
Ce qui advient en une heure n'advient pas en cent.
La vérité comme l'huile vient au-dessus.
Ivrognerie est une zizanie, et de sobriété vraie ennemie.
J'aime mieux un raisin pour moi, que deux figues pour toi.
Ce n'est pas tout or ce qui reluit, ni farine ce qui blanchit.
Qui veut du poisson se mouille, et quelquefois plus que les ongles.
Les dents du mort ne lui font plus mal.