John Locke.
Biographie :

Les 48 citations de John Locke :
La raison doit être notre dernier juge et notre dernier guide en toute chose.
Il n'y a point d'homme qui entreprenne aucune chose sans avoir un but qui lui sert de motif à faire ce qu'il fait : et, quelques facultés qu'il emploie, l'entendement, avec la lumière qu'il a, lui sert toujours de guide.
Si l'on ne réussit pas à prévenir le mal, il ne peut être guéri sans beaucoup de difficultés.
Ne faites jamais vieillir votre enfant avant l'âge par un excès de précipitation, vous aurez le chagrin de le conduire prématurément au tombeau, ou de le plonger dans une seconde enfance, plus tôt que vous ne pensez.
Il y a très peu d'amoureux de la vérité pour la vérité, même parmi ceux qui croit l'être.
La gaucherie naturelle est préférable à des poses affectées qui font qu'un enfant ressemble à un singe !
Les bons conseils ne servent point à rendre les gens plus sages.
L'État, selon mes idées, est une société d'hommes instituée dans la seule vue de l'établissement, de la conservation et de l'avancement de leurs intérêts civils.
Un homme sage et bon ne peut manquer de paraître ou d'être grand et heureux ; mais celui qui est fou et vicieux ne saurait prétendre ni à la grandeur ni au bonheur, quelque richesse que vous lui laissiez en héritage.
N'empêchez jamais votre enfant d'être enfant, de badiner et de jouer comme un enfant de son âge ; ne lui défendez que de malfaire : Tout le reste doit lui être permis. De plus, pour lui faire aimer votre compagnie, c'est de vos propres mains qu'il doit recevoir les choses qui lui sont agréables.
Les enfants doivent rester le plus qu'il est possible dans la compagnie de leurs parents. Pour cela, il faut s'efforcer de leur rendre cette société agréable, leur accorder toutes les libertés, toutes les permissions que leur âge réclame, ne pas leur imposer une contrainte inutile, quand ils sont sous les yeux de leurs parents.
La variété et la liberté sont les choses qui plaisent le plus aux enfants et qui les attachent à leurs jeux, par conséquent, il ne faut pas leur imposer comme une obligation forcée, soit la lecture, soit toute autre étude.
Ne l'oubliez pas, les enfants se piquent d'être des hommes plus tôt qu'on ne le croit ; et s'ils se montrent si impatients de porter culottes, ce n'est point à cause de la coupe de ce vêtement, ni pour leur commodité, c'est parce que le jour où ils portent culottes il leur semble qu'ils deviennent des hommes.
Plus un enfant aura fait de progrès dans la vertu, et plus il aura d'aptitudes à acquérir les autres qualités. Une fois disposé, en effet, à se soumettre aux lois de la vertu, il n'y a plus à craindre qu'il se montre réfractaire ou rétif dans l'accomplissement de ses autres devoirs.
Les personnes qui se plaignent de la décadence de la piété chrétienne et en général de toutes les vertus, et aussi de l'insuffisance de l'instruction, du manque de savoir qui caractérise les jeunes gens de cette génération, il faut qu'elles fassent un effort pour chercher les moyens de rétablir toutes ces qualités avec les générations suivantes.
Le vice, si nous en croyons les plaintes générales, se développe si vite de notre temps, et grandit de si bonne heure chez les jeunes gens, qu'il est impossible de protéger un garçon contre la contagion envahissante du mal, si vous l'abandonnez à lui-même dans un troupeau d'enfants.
La vertu est généralement approuvée, non pas parce qu'elle est innée, mais parce qu'elle est utile.
La vertu et la bonne éducation sont les seuls principes sur lesquels un père puisse faire reposer la fortune de son fils, s'il veut prendre la bonne voie et celle où le succès est vraiment certain.
La fortune accorde le plus souvent ses faveurs aux hommes intrigants et hardis.
Il y a une grande différence entre deux ou trois enfants élevés dans la même maison et plusieurs vingtaines d'élèves logés çà et là dans un collège. Quelles que soient l'habileté et l'activité du maître, il est impossible qu'il ait l'œil ouvert sur ses soixante ou cent élèves en dehors des heures de classe qui les réunissent tous.
Les enfants (et même les hommes) agissent beaucoup par imitation. Vrais caméléons tous tant que nous sommes, les choses qui nous environnent font toujours quelque impression sur nous ; il ne faut pas s'étonner qu'il en soit ainsi chez les enfants qui comprennent mieux ce qu'ils voient que ce qu'ils entendent.
Tant que les enfants sont jeunes, il faut leur passer toutes les négligences qui ne témoignent ni d'un sentiment d'orgueil ni d'un mauvais naturel. C'est seulement quand ces sentiments-là se montrent dans quelques-unes de leurs actions que vous devez les corriger immédiatement.
On rend un exercice aisé et familier en le pratiquant de bonne heure.
La simple et grossière nature, livrée à elle-même, vaut bien mieux que la grâce affectée et toutes les manières étudiées d'un homme qui veut paraître bien élevé.
L'affectation est une imitation gauche et forcée de ce qui doit être naturel et aisé ; elle manque de la beauté qui accompagne ce qui est naturel, parce qu'elle laisse toujours voir un désaccord entre l'action extérieure et les dispositions secrètes de l'esprit.