Étienne de Jouy (2)
Les citations de Étienne de Jouy :
Mieux vaut mourir que de causer la perte d'un seul homme.
La vie des tyrans n'est qu'un long supplice. Le poignard menace sans cesse leur poitrine, le glaive suspendu sur leur tête n'est soutenu que par un fil toujours près à se rompre.
Tout ce qui sépare les hommes au lieu de les réunir est un mal, en ce qu'il fait naître d'un côté l'orgueil, et de l'autre l'envie, causes éternelles d'oppression et de révolutions.
Les riches sont avant les pauvres devant les hommes ; devant Dieu, les pauvres sont avant les riches.
La violence seule rend les peuples tributaires, et les hommes esclaves.
L'homme bon demande à Dieu de la pluie pour son champ, l'homme mauvais réclame de la grêle pour le champ de son voisin.
Le droit n'est autre chose que l'utilité reconnue de la justice.
Il faut avoir un principe d'évidence auquel se rapportent nos jugements, ce principe est dans la conscience.
La chose la plus nécessaire à apprendre, c'est d'oublier à faire le mal.
Il y a trois choses que le sage doit révérer avant tout, les lois, le malheur, et les paroles des gens de bien.
Celui qui persécute un homme de bien fait la guerre au ciel.
Si tu veux savoir si une action est bonne ou mauvaise, demande-toi ce qu'il arriverait si chacun en faisait autant.
La morale est l'art de bien vivre, c'est la science pratique des devoirs ; elle enseigne à opposer la raison aux passions, le courage à la fortune, la nature aux coutumes ; à se conformer, dans ses actions, à ce qui est juste et honnête, après avoir établi en principe que tout ce qui n'est pas juste et honnête ne saurait être utile.
La philosophie montera un jour sur le trône du monde.
Il existe une morale universelle qui a son siège dans la conscience de l'homme ; donc elle régit par les mêmes lois les individus et les sociétés.
Il y a plus de faux amis que de véritables, tournez leur le dos une seconde, ils vous poignarderont.
Le grand art est de se concilier l'estime des hommes et de la faire tourner à son propre avantage.
Un homme qui se marie est un imbécile mettant la main dans un sac pour en tirer une anguille qui s'y trouve seule avec une centaine de vipères : il y a cent contre un à parier que c'est une vipère qu'il prendra.
La pauvreté nous expose à la risée des sots, c'est ce qu'elle a de plus insupportable.