La mort n'a rien d'affreux pour celui qui n'a rien à craindre dans une autre vie.
Quelque courte que soit la vie, on vit longtemps quand on pense beaucoup.
Les qualités de l'esprit se développent quelquefois aux dépens de celles du cœur.
Le malheur peut devenir une source de félicité.
Le corps est le tyran de l'âme.
Le sage se désapprouve souvent lui-même.
Le bonheur d'un homme est en raison inverse du nombre de ses besoins.
La vertu est comme la vérité, les ornements la déparent.
La cordialité est préférable à l'affabilité.
Ce n'est pas sur le théâtre que sont les meilleurs comédiens.
Un papillon n'est qu'une chenille habillée ; tel est le petit maître.
Le mensonge fait plus de chemin que la vérité.
Un cimetière est le champ de l'égalité.
Les calomnies s'étendent comme les taches d’huile ; on s'efforce de les ôter mais la marque reste.
Les bons cœurs ne calculent jamais.
Le caissier est le meilleur juge d'une pièce de théâtre.
Il importe plus de bien savoir que de savoir beaucoup.
Le plus beau titre de l'homme est celui d'homme.
L'arbitraire est une arme à deux tranchants.
La peur aggrave le mal sans y remédier.
Plus l'homme s'élève, plus ses vues s'étendent.
Le plus riche des hommes est celui dont l'âme est le mieux remplie de bons sentiments et l'esprit de bonnes pensées.
Les bons préceptes sont des graines dispersées par le vent, il y en a toujours quelques-unes qui prennent racine.
La lecture des pensées et maximes est comme un voyage dans les montagnes où tout change à chaque pas.
Les maximes de la morale sont comme des masses de rochers qui servent à traverser le torrent des passions.
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