Alexandre Dumas fils.
Les meilleures citations de Alexandre Dumas fils :
Je sens que décidément je l'aime ; je puis bien demander sa main à son père, quand je serai sûr qu'elle m'aime un peu ; et il n'aura aucune raison de me la refuser. Nous passerons l'hiver à Paris ; l'été, nous irons sur les bords de la Loire, le fleuve des amours poétiques et sentimentales, et nous serons aussi heureux que des êtres humains peuvent l'être.
Mon Dieu ! mon Dieu ! les deux premiers mots que trouve la douleur, comme si, malgré elle, elle se reportait instantanément à celui qui est la source de toute consolation.
L'esprit est ainsi fait, il va toujours chercher bien loin la raison d'une chose qu'il pourrait trouver tout près et sans effort.
Prenez les choses pour ce qu'elles valent, et les femmes pour ce qu'elles sont.
On ne prend pas à une femme ses jeunes et belles années comme on prend des fleurs pour les jeter sur une tombe !
Si je n'ai pas le droit de me faire aimer de la femme dont je suis tombé amoureux, j'ai le droit de l'aimer et de la voir, j'ai le droit de lui faire comprendre qu'à partir du jour où je l'ai vue j'ai associé sa pensée à ma pensée. Au lieu d'employer à mon bonheur le temps que j'ai à vivre, je veux l'employer au sien.
On en veut toujours à une femme dont on se croyait aimé, quand elle vous dit qu'elle ne vous aime plus.
Si bon que vous soyez entré dans une église, vous en sortirez toujours meilleur ; entrez-y donc.
Tout ou rien : Voilà ma devise.
Si amoureux que l'on soit, il est inutile de se marier quand on peut faire autrement.
Le mariage est une chose grave, et quand il s'agit d'engager toute sa vie sur un mot, il faut y réfléchir longtemps.
Heureux ceux qui n'ont jamais perdu de vue le clocher de leur village !
On a souvent parlé des églises de village comme étant l'expression de la foi en même temps la plus simple et la plus agréable au Seigneur. On avait raison. L'église de village, dont le clocher sans prétention domine tous les toits de chaume, comme un regard maternel étendu sur des enfants, dont l'horloge de faïence sonne l'heure du travail, cette autre prière, placée entre une place où jouent les enfants et le cimetière où dorment les morts, posée là comme l'emblème palpable de la vie, à la fois comme le but à atteindre et comme le but atteint, l'église de village, nous le répétons, est un spectacle consolant et doux. C'est là que l'enfant est baptisé, c'est là qu'il fait sa première communion, c'est là qu'il se marie, c'est là qu'il vient chercher la dernière prière dont il a besoin quand Dieu le rappelle à lui. Toute sa vie est là. Elle entre par une porte et sort par l'autre.
Trois ans passés avec la femme qu'on aime, c'est l'éternité.
Ce qu'on nomme l'amour n'est, chez l'homme que Dieu a doté de l'intelligence, qu'une distraction passagère.
Plus un homme est civilisé, plus il s'emprisonne.