Suzanne Curchod (2)

Les citations de Suzanne Curchod :

La conversation entretient l'esprit, la lecture le cultive, mais la seule composition l'augmente.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Ce n'est jamais sans peine qu'on se resserre dans le cœur des gens qu'on aime, pour y faire place aux nouveaux venus.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Le philosophe est sans cesse à la tête de ses pensées et de ses sentiments, comme le bon économe est à la tête de ses affaires.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Un bienfait reçu est la plus sacrée de toutes les dettes.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Dès qu'une chose nous anime dans la conversation, et surtout dès qu'une chose nous déplaît, il faut que trois guides nous surveillent et nous modèrent : la vertu pour le ton de bonté, la raison pour les convenances, l'esprit pour les expressions.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Il faut gouverner sa fortune comme sa santé ; en jouir, lorsqu'elle est bonne, prendre patience, lorsqu'elle est mauvaise, et ne jamais recourir aux moindres remèdes violents qu'à la dernière extrémité.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Un chose bien commencée est à demi achevée.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Les hommes, épris de la gloire, sont sujets à prendre pour elle tout ce qui jette un vif éclat.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

L'affectation et les vices avantageux sont l'enseigne de la médiocrité.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Une petite somme prêtée fait un débiteur ; une importante somme fait un ennemi.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Le sentiment du juste et de l'injuste est la loi primitive du cœur.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Les fous et les sots ne connaissent point de moyen terme entre les extrêmes.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Sans les besoins et les passions, l'homme resterait immobile à voir passer le fleuve du temps.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Les temps les plus heureux sont les plus fugitifs.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

La religion des savants et des ignorants ne peut être la même.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Tout ignorant est esclave.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

Une vanité franche déplaît moins qu'une fausse modestie.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

La tête de l'ignorant est une éponge sèche, celle du savant est une éponge imbibée de nectar.

Suzanne Curchod - Les maximes et pensées inédites (1794)

On pardonne à ceux qui se connaissent et qui se blâment, bien plus aisément qu'à ceux qui se méconnaissent et qui s'approuvent.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Les hommes ont besoin de l'avenir pour mettre de l'intérêt au présent ; car le présent étant composé de petites sections, nous n'y attacherions aucune importance, si nous ne pouvions pas le fortifier d'une suite de temps.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

Les vieillards sont comme les vins, ils se corrompent ou se perfectionnent.

Suzanne Curchod - Les mélanges et pensées (1798)

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