Louis-Auguste Commerson, dit Commerson.

Sa biographie :

Jean-Louis-Auguste Commerson Auteur dramatique, écrivain et journaliste français né le 29 mars 1802 à Paris, Jean-Louis-Auguste Commerson est mort le 24 juillet 1879 dans sa vie natale. Spécialiste du calembour et du canard journalistique, il est l'auteur de nombreux ouvrages humoristiques, dont Les pensées d'un emballeur (1851), Un million de bouffonneries (1854), Le Petit Tintamarre (1857) La petite encyclopédie bouffonne (1860) et Un million de chiquenaudes et menus propos tirés de la Gazette de Merluchon (1880). Découvrez sa biographie complète sur Wikipédia.

Les 124 citations de Jean-Louis-Auguste Commerson :

Tous les gens fiers se donnent un chic hautain.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Le mariage, c'est de l'ennui à deux.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

J'ai une maîtresse et un sanglier. Ma maîtresse a une tête éventée, et mon sanglier a une grave hure.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Réflexion faite, il vaut mieux être criblé de dettes que de balles.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

La vérité n'a qu'à se présenter sans corset pour se faire aimer. Quelle lorette pourrait en dire autant ?

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Avec l'asticot de l'ignorance on est sujet à pêcher le goujon de l'erreur dans l'océan de l'incertitude.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Je cultive une jeune fille élevée dans des principes sévères. La charmante enfant assure qu'il est plus moral de s'aider mutuellement que de ne céder jamais.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

J'aime mieux l'expiration de mon bail que l'expiration de mes jours.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

En été, la pluie mouille les habits en-dessus, et le soleil les mouille en-dessous.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Quand une femme dédaigne de raccommoder les chemises de son mari, on peut en augurer qu'elle se complaît à repriser les chaussettes de son amant.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

J'ai passé hier une chemise et une nuit blanches.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Quand on dit d'une femme qu'elle est très courue, cela veut dire qu'elle est très coureuse.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Il vaut mieux sortir de chez soi son caractère.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Le cœur d'une femme mariée est un immeuble grevé d'hypothèques.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

C'est la volonté de fuir qui distingue l'homme de la cruche.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

A quinze ans, le cœur d'une jeune fille en est déjà au contre-point ; celui d'un jeune homme n'en est encore qu'au solfège.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Ceux qui écrivent le français sans savoir leur langue n'en ont que plus de mérite.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Il faut moins de persévérance pour couper le beurre que la fièvre.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Il est plus difficile de garder son sérieux que les dindons.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

La supériorité des blancs sur les rouges est incontestable. Je n'en veux que les haricots pour exemple.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Chaque fois que je vois une jolie femme monter en omnibus, j'éprouve le désir de prendre l'omnibus de cette femme.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Ce qui me plaît chez un portier, c'est le peu de cas qu'on y fait d'un cordon.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Les loups ne se dévorent pas entre eux, dit le proverbe. Ils ne se décorent pas non plus !

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Il y a beaucoup de gens poltrons parmi les pharmaciens. Pourtant j'en connais quelques-uns d'éther minés.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Je suis peu endurant ; aussi est-ce avec le plus grand déplaisir que je reçois une dégelée.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

On disait autrefois : le chef de l'État. Depuis l'établissement du suffrage universel il me semble qu'on devrait dire l'omnibus de l'État.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

La politique est le piment de la conversation : elle emporte la langue.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Un ivrogne remplit plus souvent son verre que ses engagements.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

L'homme le plus heureux est celui qui croit l'être.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

L'amitié entre homme et femme, c'est l'amour avec un faux nez. (Ce qu'il y a de neuf dans cette pensée, c'est la forme.)

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

D'habitude les vétérinaires sont silencieux, mais, s'ils ne parlent guère, ils n'en pansent pas moins.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Il y a beaucoup de choses qu'on ne connaît pas, mais que l'on pourrait connaître.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

J'aurais bien pu être économe, mais je n'ai jamais rien mis de côté — que l'économie.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Les Suisses sont généralement moins raisonnables que nous ; et la preuve, c'est, qu'il y a beaucoup plus de Suisses à Ury que de Français.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Le masque est l'algèbre de l'amour.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Au chemin de fer du Nord il y a six gares ; il est défendu d'y fumer.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Je comparerais les caractères faibles à des citrons : Pressez-les bien, vous en obtiendrez toujours quelque chose.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

À coup sûr, celui qui inventa la jalousie de l'âme devait être un menuisier dont le nom ne nous est pas parvenu.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

La femme est un abricot. Je ne les aime qu'en fleur.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

L'ail vient en gousse, la vigne en pousse ; la poule glousse, le rageur mousse ; la jeunesse pousse, le poitrinaire tousse, et l'éternité le pousse.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Quand ma femme est sur le point de faire un voyage, je la presse de partir, et sur mon cœur.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

On dit que les pauvres d'esprit vont tout droit au paradis. Il y a pourtant bien des sots qui vont aux avant-scènes.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Un homme qui compte les pavés est un flâneur ; un homme qui compte les étoiles est un rêveur.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Un abcès et un homme de génie finissent toujours par percer.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Je ne sais pas si les couturières ont de l'esprit, mais elles tiennent souvent le dé dans la conversation.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Un des services les plus agréables que l'on pourrait me rendre, ce serait un service d'argenterie.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Pour mourir en odeur de sainteté, il faut avoir mené une vie d'ange.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

En parlant d'une jolie femme on a l'habitude de dire qu'elle est faite comme un ange : si ange est du masculin, ceci me parait bien hasardé.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Ma mère garde les malades et le silence sur leurs maladies.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)

Quand un avocat se dispose à vous présenter une question sous son vrai jour, soyez sûr qu'il va l'embrouiller.

Jean-Louis-Auguste Commerson - Les pensées d'un emballeur (1851)