Alexandre Dumas, fils.

Sa biographie :

Alexandre Dumas fils Romancier et dramaturge français né le 27 juillet 1824 à Paris, Alexandre Dumas fils est mort le 27 novembre 1895 à Marly-le-Roi à l'âge de 71 ans, commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Il est connu principalement pour son roman La Dame aux camélias, ainsi que pour ses deux pièces de théâtre Le Fils naturel et Un père prodigue. Découvrez sa biographie complète sur Wikipédia.

Les 41 citations de Alexandre Dumas fils :

Une femme d'esprit ne doit jamais rien à personne.

Alexandre Dumas, fils - Le demi-monde, II, 2 (1855)

Étrange chose que la vie ! Un jour, un enfant vient au monde, ses jeunes parents l'entourent de joie et de soins ; ils l'accueillent comme un bienfait, ils aiment en lui le visible battement de leurs deux cœurs. Ses yeux s'ouvrent à la lumière, son âme à la vie, et la nature tout entière commence pour lui. Un regard maternel suit, étudie l'enfant nouveau-né ; le moindre de ses maux inquiète ; on le protège comme une frêle fleur qui a toujours besoin de la même somme de lumière, d'ombre et d'eau. On l'élève comme s'il devait être éternel ; on emplit son cœur de sentiments, son esprit de sciences ; il grandit ainsi. On fonde des espérances sur cet enfant pour l'époque où il sera un homme. On lui montre toutes les carrières, on scrute ses penchants, ses préférences, ses sympathies. On lui crée des relations, on est fier de ses progrès, on remercie Dieu. Enfin, il atteint vingt ans : il sourit à l'existence, qui lui apparaît pleine d'enchantements ; son intelligence raisonne, son œil sonde tous les horizons, son cœur aime. À son tour, il espère pour lui ; il se sent capable de grandes et bonnes choses, il donne le bonheur à ceux qui l'entourent, et il le donne comme il l'a reçu. Toutes les nobles ambitions s'éveillent dans son esprit, il sourit à l'avenir, il est heureux enfin. Ses parents se complaisent dans leur œuvre achevée à force d'amour et de soins; et, un beau jour, on s'aperçoit que cet enfant a un tubercule au poumon, et qu'il faut irrévocablement qu'il meure, et que, dans un court espace, il faudra enfermer entre quatre planches et jeter à la terre, avec son cadavre, tout son passé, tout son avenir, toutes ses espérances, tout son bonheur; qu'il ne verra plus ceux qu'il aimait, que ceux qui l'aimaient ne le verront plus, et qu'au lieu de serrer dans ses bras une créature jeune, forte, heureuse, aimante, aimée, ses parents n'auront plus qu'une tombe avec un nom dessus pour aller prier.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Il ne faut pas remettre au lendemain ce qu'on peut faire le jour même.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

L'amour est fait de choses indescriptibles, invisibles comme le parfum et comme le chant, qu'on respire et qu'on entend sans pouvoir les saisir ni les analyser.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Heureux ceux qui, lorsqu'ils écrivent un livre, peuvent dépeindre le village où ils ont vu le jour, et qui entendent de temps en temps dans leur chambre les gros souliers de quelque brave compatriote qui leur apporte une galette et des nouvelles du pays !

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Lorsqu'on croit rencontrer le bonheur, il faut se hâter de le saisir.

Alexandre Dumas, fils - Le demi-monde, III, 5 (1855)

L'homme qui se sent aimé est toujours fier de lui.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Que l'espérance est une sainte et douce chose ! l'espérance, cette planche que Dieu jette au milieu de tous les naufrages, à laquelle le naufragé peut toujours se cramponner un instant, et pendant cet instant croire encore à la vie ; l'espérance, cette dernière et inépuisable monnaie du cœur avec laquelle notre pauvre nature humaine achète sa dernière émotion.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Quand on tombe, on ne tombe jamais bien.

Alexandre Dumas, fils - Le demi-monde, I, 1 (1855)

Le cœur est l'étoffe qui se déchire le plus facilement.

Alexandre Dumas, fils - Un père prodigue (1859)

Toutes les femmes se ressemblent par le cœur, quand elles en ont, bien entendu.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Heureux âge, celui où le cœur ressent en un court espace des tristesses et des joies sans cause. Il ressemble à ces journées de printemps qui commencent par la pluie, et à la fin desquelles les filles peuvent courir dans les blés comme s'il n'avait pas plu depuis un an.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Tout le monde est le prisonnier de quelqu'un, ou de quelque chose.

Alexandre Dumas, fils - Un cas de rupture (1854)

Ce que j'aime dans l'amour, c'est l'amour lui-même.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

J'aime le pas ferme de l'homme qui a une grande exubérance de vie à dépenser tous les jours.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

C'est au lit des mourants que ceux qui les aiment voient reparaître tous les souvenirs qui se rattachent au temps où celui qu'ils vont perdre était heureux, fort et souriant. Le passé revient, portant ses heures joyeuses, et les jetant au hasard sur le présent désolé, comme un enfant qui secouerait sur une tombe sa robe pleine de fleurs. Ces souvenirs sont plus cuisants encore lorsque c'est dans le cœur d'une mère qu'ils se réveillent ; car, pour elle, le passé n'a pas de limites.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Les femmes sont ce que les font leurs maris.

Alexandre Dumas, fils - Le demi-monde, I, 1 (1855)

À quoi servent les offenses, si on les pardonne !

Alexandre Dumas, fils - Le demi-monde, IV, 2 (1855)

L'homme se plaît à remonter dans le passé par les noms de ses aïeux.

Alexandre Dumas, fils - L'affaire Clemenceau (1866)

En prison on n'est plus un père, un fils, un époux, un amant, un ami, un homme, on est un numéro.

Alexandre Dumas, fils - Un cas de rupture (1854)

L'amour le plus sincère n'a jamais été que l'ombre du bonheur, le plaisir n'est que l'ombre de l'amour.

Alexandre Dumas, fils - Un cas de rupture (1854)

Quel que soit le cœur, de n'importe quelle femme, il ne peut être meilleur que le tien.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Dans les séparations momentanées les liaisons se reposent et reprennent des forces.

Alexandre Dumas, fils - Un cas de rupture (1854)

Cœur des filles, cristal pur qui reflète avec ses mille facettes les mille choses qui passent devant lui, et qui ne garde l'empreinte d’aucune !

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Voyez quelle couleur toute particulière ont les écrits des gens qui sont nés dans un village et qui y ont vécu leurs vingt premières années. Leurs sentiments et leur pensée conservent un parfum dont heureusement ils ne peuvent se défaire ; c'est comme une odeur de thym, c'est comme un reflet éternel de jeunesse et de printemps.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)