Joseph-Alexandre de Ségur.
Sa biographie :

Les 19 citations de Joseph-Alexandre de Ségur :
L'amour est fait pour les femmes, et les femmes sont faites pour l'amour.
La seule bonne action que l'on puisse attendre d'un scélérat, c'est le repentir.
Les femmes acceptent aisément les idées nouvelles, car elles sont ignorantes ; elles les répandent facilement, parce qu'elles sont légères ; elles les soutiennent longtemps, parce qu'elles sont têtues.
L'amitié est un sentiment calme ; l'amour est une effervescence de l'âme. On peut aimer moins son ami, et l'aimer encore ; mais quand on aime moins sa maîtresse, on ne l'aime plus du tout. Une flamme douce s'affaiblit et se ranime ; une explosion rapide ne peut renaître.
On renoue quelquefois en amitié, mais en amour les raccommodements les plus tendres ne sont que des ruptures différées.
Quand nous calculons, les femmes le sentent ; quand nous les étudions, elles s'abandonnent.
L'amitié calme et réfléchie sait choisir ; l'amour, au contraire, toujours entraîné, se soumet sans réflexion, s'offre, se donne. Il n'a pas encore examiné les chaînes qu'on lui propose, qu'il les porte déjà.
Il n'est point d'amitié qui naisse en un jour.
L'amour est l'agitation de la vie, l'amitié en est le repos.
Il est peu de femmes qui, devenant mères, ne perdent quelques défauts, et n’acquièrent quelques vertus.
Chacun naît pour un but qu'il doit remplir.
Si les ouvrages influent sur les mœurs, les mœurs aussi donnent leur empreinte aux ouvrages.
Une femme bel esprit n'est pas toujours ce qu'il y a de plus aimable.
Aimer, ce n'est pas penser si l'on vous aimera.
Les femmes ne se découragent point dans l'adversité, ne se calment point dans les succès, et ne savent point espérer en silence.
Les femmes, précieux ornements de la terre, sont une seconde âme de notre être, qui, sous une autre enveloppe, correspond intimement à toutes nos pensées, qu'elles éveillent ; à tous nos désirs, qu'elles font naître et partagent ; à nos faiblesses, qu'elles peuvent plaindre, sans en être atteintes.
Telle femme ne vous sacrifierait pas un plaisir pour vous sauver d'un péril à venir, et l'instant d'après donne sa vie pour vous en préserver. En un mot, on n'obtient rien d'elles par prudence, et tout en intéressant leur sensibilité.
On ne jouit bien que de la supériorité qui nous est propre.
Les femmes sont nées pour nous aimer, et nous consoler dans nos peines ; nous, pour les aimer et les protéger contre tous les dangers.