Jean-Baptiste Massillon (2)
Les meilleures citations de Jean-Baptiste Massillon :
Éternel insatisfait, l'homme ne trouve nulle part son bonheur sur la terre.
Trop de réflexions gâtent tous les plaisirs de la vie : pour être heureux, il faut penser peu.
L'ambition, ce désir insatiable de s'élever au-dessus et sur les ruines même des autres ; ce ver qui pique le cœur et ne le laisse jamais tranquille ; cette passion qui est le grand ressort des intrigues et de toutes les agitations, cette passion qui ose tout, et à laquelle rien ne coûte, rend malheureux celui qui en est possédé.
On couvre de la fierté des défauts et des faiblesses que la fierté trahit elle-même.
La source de nos consolations est dans la confiance en Dieu.
L'égoïsme entrave tout, arrête les progrès, en empêchant les hommes de se seconder les uns les autres.
Les saisons tournent les feuillets du livre de la vie.
Celui qui ne peut faire usage de ses richesses est pauvre.
Dans les prêtres, comme dans le peuple, l'ignorance est bien plus à craindre que les lumières.
Ainsi va la vie, vos jours s'écoulent, les années s'évanouissent, puis la mort arrive.
Le masque de l'hypocrite tombe tôt ou tard : l'hypocrisie se trahit toujours par quelque endroit elle-même, c'est du moins un hommage que le vice rend à la vertu, en s'honorant de ses apparences.
La religion n'abat et n'amollit point le cœur, elle l'ennoblit et l'élève.
Celui qui par orgueil exige au-delà de ce qui lui est dû fait qu'on lui conteste même ce qu'on devrait lui rendre.
Les enfants de la gloire et de la magnificence sont rarement les enfants de la sagesse et de la vertu.
La vertu simple et sincère juge des autres par elle-même.
Rien de plus rare que de vouloir sincèrement que les hommes oublient ce qui peut nous faire honneur dans leur esprit.
La religion nous apprend à obéir aux puissances, à respecter nos maîtres, à souffrir nos égaux, à être affable envers nos inférieurs, à aimer tous les hommes comme nous-mêmes.
On peut être philosophe pour le public, mais on est toujours homme pour soi.
La mort nous paroît toujours comme l'horizon qui borne notre vue ; s'éloignant de nous à mesure que nous en approchons.
Le monde qui semble mépriser la vertu n'estime et ne respecte pourtant qu'elle.
Le monde, tout monde qu'il est, est pourtant bien aise d'avoir des gens de bien pour défenseurs et pour juges.
Le bonheur ou la témérité ont pu faire des héros, mais la vertu toute seule peut former de grands hommes.
La félicité se trouve toujours placée plus haut que nous-mêmes ; plus on s'élève, plus elle semble s'éloigner de nous.
L'ennui ne se trouve que dans le dérangement, et dans une vie d'agitation où jamais rien n'est à sa place.
L'on n'admire rarement que les grands événement.