Émile de Girardin.

Les meilleures citations de Émile de Girardin :

Quel épais et dangereux bandeau que le contentement de soi-même ! On ne voit plus que soi, on ne se donne plus la peine de penser que pour penser à soi : aussi, le moment où l'on croit atteindre le sommet est-il le moment où l'on est fatalement attiré par l'abîme.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Les vrais conservateurs ne sont pas ceux qui votent complaisamment, passivement, tout ce qu'on leur commande de voter. Ce sont ceux qui, comme moi, ne craignent pas de dire la vérité, au risque de déplaire et de se faire d'implacables ennemis.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

La conscience du juré, celle des magistrats sont des sanctuaires où nul n'a le droit de s'introduire, car essayer même d'y pénétrer, c'est porter atteinte à l'inviolabilité de la première des libertés de l'homme : la liberté de conscience. Le juré n'a qu'un juge, le juge n'a qu'un juré : c'est lui-même !

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

La conscience est la première condition comme elle est la plus solide garantie de la liberté, dans laquelle elle entre pour la plus grande partie.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

C'est par le péril que s'ennoblit la conquête et que la honte se change en gloire. Le péril écarté, la conquête c'est le vol.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Toute concurrence qu'on redoute exerce une influence salutaire.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

La conciliation, c'est la force ; la confusion, c'est l'impuissance.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il est rare que les concessions ne soient pas des capitulations de principes, des transactions avec l'erreur, des primes données à de nouvelles et plus impérieuses exigences ; en d'autres termes, des faiblesses presque toujours tardives, inutiles, funestes.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Presque toujours, les plus grands effets sont dus aux plus petites causes.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Jamais la calomnie n'a résisté au mépris et ne s'est relevée sous lui. La calomnie ne prend la parole que pour qu'on lui réponde. Ne lui répondez pas, et il ne restera pour l'auteur de la calomnie que la honte d'avoir calomnié.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Toute concession sans réciprocité n'est jamais que le prélude d'une concession nouvelle.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Dédaigner les petites choses n'est pas le moyen de réussir dans les grandes. Par les petites choses on peut juger des grandes.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

On fait mal les choses lorsqu'on les fait petitement.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Les bonnes et les grandes choses se font vite ; il n'y a que les petites et les mauvaises choses qui se font lentement.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Une grande nation a mieux à faire que de trouver des coupables, c'est de trouver des capables. Choisir est le mot de l'avenir ; condamner est le mot du passé. Choisir est le don de la supériorité ; condamner est la dernière des nécessités humaines.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Ce qui caractérise le chercheur, c'est de chercher sans relâche, c'est de chercher toujours ; c'est de se faire, de toute vérité qu'il atteint, un relai qui lui serve à puiser de nouvelles forces pour aller plus loin encore, sans jamais s'arrêter. Tout chercheur de bonne foi, qui sait par expérience l'extrême difficulté de trouver le simple, le juste, le vrai, est de sa nature fort tolérant.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Le courage politique manque essentiellement à la France, et c'est précisément par cette absence de courage que s'explique la périodicité de nos révolutions. Si nous savions mieux défendre nos libertés, nous n'aurions pas sans cesse à les reconquérir pour les perdre encore de nouveau. Mais nous ne savons protester contre un excès qu'en tombant dans un autre.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Se plaindre d'avoir été l'objet d'infâmes calomnies, c'est de l'ingratitude, car la calomnie est le bouclier qui protège contre la vérité ! La calomnie n'est qu'un fantôme, et les petits hommes qui s'en effrayent ne sont que de grands enfants.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Il n'y a que les grands bienfaits qui fassent naître les grandes reconnaissances.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Connaître exactement le jeu de ses adversaires, c'est leur avoir déjà à moitié gagné la partie.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Mieux vaut un adversaire déclaré qu'un allié douteux. On sait à l'égard du premier quelle conduite tenir ; on ne le sait jamais à l'égard du second. Dans ce cas, tous les conseils de la prudence font défaut. La confiance est un écueil, mais la défiance en est un autre non moins à craindre.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

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