Il est bien plus rare de voir un parti abandonner son chef qu'un chef abandonner son parti.
On ne saurait prononcer qu'une chose est impossible avant d'avoir voulu de toutes ses forces qu'elle fût possible.
Il y a des temps où prêcher la morale, c'est offenser tout le monde.
Une loi à laquelle personne ne s'attendait est une mauvaise loi.
Les Français sont si accoutumés à être gouvernés en toutes choses, qu'ils se plaignent toujours de leur gouvernement.
Il ne faut pas se hâter de changer les lois, mais travailler d'abord à modifier les mœurs qui ont produit les lois qu'on veut changer.
Une loi ne doit être abrogée que lorsqu'elle l'est déjà de fait.
La presse est l'école du monde.
Il n'y a que les gens bien élevés qui soient impertinents avec politesse.
Défendre, protéger, couvrir avec une noble énergie ses serviteurs compromis, est le devoir, l'honneur et le signe d'un bon gouvernement.
L'excès de savoir rend irrésolu.
Des troubles réprimés avec succès ne servent qu'à consolider l'autorité en la faisant sentir.
Les fautes d'un individu ne portent dommage qu'à lui et quelquefois à sa famille. Lorsqu'un gouvernement se trompe, son erreur pèse sur une nation, souvent sur une partie du monde, peut-être durant plusieurs siècles.
Un souverain est un peuple fait homme. Plus il ressemble à ses sujets, plus il est aimé d'eux. Animé de leurs passions qu'il dirige, il leur donnera pour lois leurs penchants mêmes.
Une promesse mal gardée tient lieu d'offense entre égaux, et d'acte de tyrannie entre un supérieur et un inférieur.
Un gouvernement doit toujours avoir un but qui est en général la prospérité, la gloire et l'agrandissement de l'empire ; mais il ne saurait l'atteindre sans combiner un ensemble de moyens qui constitueront sa politique.
L'art de gouverner n'est que celui de faire servir les passions d'un peuple à le rendre heureux.
Chaque peuple a une passion dominante. Pour régner sur elle, il faut régner avec elle et par elle. Mais on ne la connaîtra jamais à moins qu'on ne soit capable de l'éprouver.
On ne fait jamais de meilleure politique que dans les moments où l'on paraît le moins songer à en faire.
Pour plaire au peuple, il faut lui ressembler.
Les blessures qu'on reçoit de celui qui aime valent mieux que les baisers trompeurs de celui qui hait.
La corruption devient tellement générale, que bien peu de gens sont encore en état de la remarquer.
Les gouvernements veulent honorer les hommes par les distinctions qu'ils leurs confèrent, au lieu de consentir à voir les distinctions honorées par ceux qui les obtiennent.
Les capitaux n'ont pas de nationalité, ils vont et se fixent où ils se multiplient.
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