Hypolite de Livry.

Sa biographie :

Hypolite de Livry Écrivain et critique français né en 1771, Hypolite de Livry est mort à Paris en 1822. De 1808 à 1815, il composa 9 volumes consacrés aux pensées et réflexions sur la vie, les moeurs et l'impatience.

Les 42 citations de Hypolite de Livry :

Qu'il est cruel, pour qui voudrait aimer tout le monde, de n'être aimé de personne !

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

On attribue aux femmes la suprématie dans le bavardage ; j'ai connu, pour mon compte, un assez bon nombre d'hommes chez lesquels la langue avait une telle propension au mouvement qu'aucune circonstance humaine n'eût été capable d'en arrêter l'impulsion.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

L'avare a des amis, des parents, des enfants, qu'il chérit, ce sont ses écus.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Les avares, comme les eunuques, ne sont jamais qu'auprès des plaisirs.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Les intérêts niaiseux dont les hommes s'occupent toute leur vie, m'étonneraient beaucoup, si quelque chose pouvait encore m'étonner de leur part.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Plus le coffre-fort d'un avare est pesant, plus la douleur de son héritier est légère.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

On ne doit pas plus transiger avec la justice qu'avec la vérité ; quand on commence par faire le mal à moitié, on finit par le faire en entier.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

La méfiance est beaucoup plus souvent le produit de la perversité que de l'expérience.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Il n'est pas d'espèce plus mal assortie que l'espèce humaine.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Si l'homme est, comme on l'assure, un composé de vertus et de vices, au moins, ce ne sont pas les premières qui forment la meilleure part de ce composé.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

L'abjection des hommes se montre par tant d'endroits, qu'il faudrait être bien peu clairvoyant pour ne pas l'apercevoir.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

La boue est beaucoup moins abjecte que l'âme de certains hommes.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Quand on creuse jusqu'à l'homme, que de choses on découvre !

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Rien de plus contagieux que le commerce des hommes ; rien de plus rare que d'échapper à la contagion.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

C'est une belle vertu que la charité, mais la pratique, en certain cas, en est bien difficile.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

On a beaucoup parlé de Dieu, mais je crois que celui qui en a le mieux pensé, est celui qui n'en a rien dit.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Par quelle heureuse faculté, par quel inconcevable moyen, les hommes se rendent-ils si étrangers à l'horreur de leur sort ? Pourquoi la gaieté est-elle toujours sur leurs lèvres, lorsque le tombeau est toujours sous leurs pas ? Pourquoi un rien les fait-il rire, lorsqu'un rien peut les faire mourir ? Pourquoi leur front est-il toujours serein, lorsque le néant devrait sans cesse l'obscurcir de ses vapeurs.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Avec beaucoup d'art, on peut en imposer longtemps, mais les succès de l'art ne seront jamais aussi longs que ceux de la nature.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Ce qui fait que les hommes se trompent si souvent dans leurs jugements ou leurs opinions, c'est que, renfermés dans l'étroite enceinte de leur sphère, ils nous donnent des aperçus particuliers pour des aperçus généraux.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Si les femmes ne faisaient pas partie du monde, il y a beau temps que je n'en ferais plus partie moi-même.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Je me méfie beaucoup plus des dévots de profession que des voleurs de profession ; car ceux-ci n'en veulent qu'à votre bourse, au lieu que les autres en veulent à vous et aux vôtres ; leur haine infatigable vous poursuivrait jusqu'à la millième génération, si la mort ne l'arrêtait pas dans sa marche.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Le cœur de la plupart des hommes est sans doute fait comme un crible, voilà pourquoi tout passe à travers.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

En voyant la manière dont les hommes usent de leur vie, on ne pourrait guère soupçonner qu'ils en connaissent le peu de durée ; il n'est assurément personne qui, en les voyant passer leur temps comme les animaux, à boire, manger et se divertir, n'imaginât qu'ils sont comme eux dans l'ignorance de leur sort futur.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Toujours on a censuré l'ambition, et toujours il y a eu des ambitieux, parce que toujours il y a eu des fous.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

De toutes les énigmes de la nature, l'homme est bien certainement la plus grande.

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)