Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël

Biographie :

Germaine de Staël Romancière et femme de lettres française née le 22 avril 1766 à Paris, Germaine de Staël est morte le 14 juillet 1817 dans sa ville natale. Née Anne-Louise Germaine Necker, elle épouse en 1786 le baron Erik Magnus de Staël-Holstein, ambassadeur de Suède en France. Elle est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages qui ont eu beaucoup de succès, dont Delphine (1802), Corinne ou l'Italie (1807), De l'Allemagne (1813), Considérations sur la Révolution française (1818). Elle meurt à l'âge de 51 ans, et repose au mausolée familial de Coppet en Suisse.

Les 29 citations de Germaine de Staël :

Une longue vie n'est pas trop longue pour pleurer la mort d'un être aimé.

Germaine de Staël - La correspondance inédite (1786-1817)

La vie ne semble souvent qu'un long naufrage dont les débris sont l'amitié et l'amour.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

Les passions des hommes sont comme l'or fulminant qu'aucun chimiste n'a trouvé l'art de diriger.

Germaine de Staël - Les réflexions sur la paix intérieure (1795)

Une injustice soufferte par un citoyen quelconque retombe sur la tête de tous.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Le temps désarme la beauté.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Le désappointement marche en souriant derrière l'enthousiasme.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

L'amour est une passion qui peut dévaster à jamais l'esprit comme le coeur.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

L'enthousiasme qu'inspire la gloire des armes est le seul qui puisse devenir dangereux à la liberté.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

C'est une jouissance enivrante que de remplir l'univers de son nom, d'exister tellement au-delà de soi qu'il soit possible de se faire illusion et sur l'espace et sur la durée de la vie, et de se croire quelques-uns des attributs métaphysiques de l'infini. L'âme se remplit d'un orgueilleux plaisir par le sentiment habituel que toutes les pensées d'un grand nombre d'hommes sont dirigées sur vous.

Germaine de Staël - L'influence des passions (1796)

Peut-être les femmes ont-elles tort de commander au nom des larmes, et d'asservir ainsi la force à leur faiblesse : mais quand elles ne craignent pas d'employer ce moyen, il réussit presque toujours, au moins pour un temps.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Aucun homme ne peut être assez sûr de son opinion.

Germaine de Staël - Les réflexions sur la paix intérieure (1795)

Il faut se juger soi-même comme si l'on était un autre.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

Dans ce qui caractérise l'éloquence le mouvement qui l'inspire, le génie qui la développe, il faut une grande indépendance, au moins momentanée, de tout ce qui nous environne ; il faut s'élever au-dessus du danger, s'il existe, au-dessus de l'opinion que l'on attaque, des hommes que l'on combat, de tout, hors sa conscience et la postérité.

Germaine de Staël - La littérature (1799)

La société rend le cœur dur et l'esprit frivole.

Germaine de Staël - Corinne ou l'Italie (1807)

Qui n'a jamais souffert est mal placé pour parler de la souffrance.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Pardonner les offenses n'est pas assez, il faut aussi les oublier.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Il est aussi facile d'être honnête homme que de le paraître.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Le chagrin rend vieux avant la vieillesse.

Germaine de Staël - Les maximes et pensées (1766-1817)

Le temps est un allié de la raison, il affaiblit les résistances qu'elle rencontre en nous-mêmes.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

Il est bien peu de douleurs plus amères que la perte de la jeunesse.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

Il n'y a pas plus de mal à sortir de la vie que d'une chambre lorsqu'il y fume.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

Qui renonce à la vie parce qu'il n'est pas heureux est un égoïste qui ne pense qu'à lui-même.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

Il est bien peu d'êtres doués de quelques facultés que le désespoir n'ait atteints plus d'une fois.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

L'âme a besoin d'un certain temps de séjour sur cette terre pour s'épurer de ses passions coupables.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)

Les plus grandes qualités de l'âme ne se développent que par la souffrance.

Germaine de Staël - Les réflexions sur le suicide (1813)