Les proverbes du monde sur la mer

Quand la mer en août gronde sourdement, fermez vos portes, pauvres gens.

On ne peut sécher la mer avec une éponge.

La mer n'est pas corrompue si les chiens boivent au bord.

Celui qui boit la mer, le lac ne l'étouffe pas.

À tort se plaint de la mer, qui veut deux fois y retourner.

La barque qui n'obéit pas au gouvernail, le fera sûrement au récif.

On ne peut sécher la mer avec des éponges, ni prendre la lune avec les dents.

Éclair sur la mer, vent sur la terre.

Chaque grand fleuve paie tribut à la mer.

Quand la mer sera sans eau, le loup se mariera avec l'agneau.

La femme du marin, souvent, a un mari le matin et se trouve veuve pour la nuit.

La mer n'a point de bras (ni de branche pour se cramponner quand on se noie).

Qui ne sait pas prier doit aller en mer.

Veux-tu savoir prier ? Fais connaissance avec la mer.

Si tu ne sais prier, embarque-toi sur mer.

Tout impôt des digues embrasse, les terrains que la mer menace.

Celui qui risque sa vie pense que la mer a la hauteur du genou.

Si nombreux que puissent être les méandres de la rivière, celle-ci finira par se jeter à la mer.

Qui craint l'eau et le vent ne se risque pas en mer.

Qui s'embarque sur la mer court danger de se noyer.

Si la mer bouillait trois heures, il y aurait pas mal de poisson cuit.

La houle apaisée, la mer reste.

Loue la mer, mais reste à terre.

Celui qui est sur l'océan n'a pas le vent à commandement.

Plus la mer est agitée, plus elle donne d'écume.

Toutes les eaux vont à la mer, et cependant elle n'en est pas plus pleine.

Dieu gouverne la navigation en haute mer.

L'eau court toujours en la mer.

Goutte à goutte la mer s'égoutte.

Dans la tempête on jette à la mer ce que l'on a de plus cher.

La mer change comme la lune, et trompe comme la fortune.

Le brin de paille croit que c'est contre lui que la mer s'agite.

Comme la grêle dans la mer, les Anglais fondent en Bretagne.

Qui s'embarque sur la mer n'a pas toujours beau temps.

Le naufragé redoute un océan tranquille.

Il faut louer la mer, et se tenir en terre.

Qui n'a jamais été sur mer, n'a jamais prié Dieu de bon coeur.

Le maître de la mer est aussi le maître de la terre.

La mer reçoit dans son sein les eaux douces, et celle qu'elle donne est salée.

Dieu a fait la mer, les Bataves ont fait la côte.

À l'homme ivre, la mer elle-même ne monte qu'au genou.

Qui cherche la mer doit suivre les mouettes.

Même la gloire du fleuve s'achève à la mer.