Les citations sur le sexe

La mère n'a pas de sexe dans la pensée de l'homme, elle y est d'ordre divin.

Il ne faut jamais plaisanter avec les personnes du sexe sur un certain point.

Une femme sexy n'est pas une créature, mais une récréature.

Il est regrettable que le gouvernement ne possède point de Secrétariat d'Etat à la Condition masculine. Ce poste-là manque cruellement depuis deux mille ans. Les individus du sexe masculin ont davantage besoin d'être protégés que les femmes. D'abord contre celles-ci. Ensuite contre eux-mêmes.

La vie sexuelle a été donnée à l'homme pour le détourner peut-être de sa vraie voie. C'est son opium. En elle tout s'endort. Hors d'elle, les choses reprennent leur vie. En même temps, la chasteté éteint l'espèce, ce qui est peut-être la vérité.

Il faut bien l'avouer : Le travail est ennuyeux, le travail est fatigant, même pour les femmes — toutes les ouvrières et toutes les paysannes vous le diront. Elles travaillent depuis dix mille ans et savent à quoi s'en tenir sur l'égalité des sexes.

Pourquoi la pornographie actuelle est si ennuyeuse ? C'est parce qu'elle a un but moral. « Abolir les tabous sexuels », cela revient à abolir le vice, à ravaler la sexualité au niveau d'un besoin légitime comme de manger ou de pisser.

L'homosexuel est au pédéraste ce que le préposé est au facteur.

L'éducation sexuelle, triomphe de la cuistrerie (et de la tartufferie.) Enfin on peut dire gravement, doctoralement des saletés. Ce qui était défendu est permis, à condition d'avoir l'air emmerdant.

Qu'ils sont touchants, ces êtres qui croient qu'il n'y a d'ivresse que sexuelle, imaginant à tort que l'on peut remplacer les sentiments par des centimètres !

La vie est une maladie sexuellement transmissible et pour moi la guérison est proche.

On se plaint des caprices du beau sexe ; nous serions trop jaloux, s'il n'avait en partage quelques défauts.

Remontées réjouissantes : Le remonte-pente est au soutien-gorge ce que le tire-fesse est au string.

Rumeur réconfortante : Le bruit court qu'on peut avoir une vie sexuelle sans avoir lu Freud.

La preuve qu'on n'est pas sexiste : Il y a des garde-fous mais pas de garde folles !

Quand, dans le métro, je pense que tous les gens qui m'entourent ont une vie sexuelle, j'ai hâte de descendre à la prochaine.

Pourquoi le mâle tire-t-il fierté de son sexe ? Un arbre se vante-t-il de la plus petite de ses brindilles ?

Le sexe n'est pas tout ; on ne peut pas remplacer les sentiments par des centimètres.

La femme nous guérit de la curiosité, du désir et de la folie du sexe. Elle guérit le mal qu'elle cause : Les semblables se guérissent par les semblables. Elle tente, mais elle rassasie ; elle excite, mais elle apaise. Et réciproquement. Chaque sexe n'arrive donc à l'humanité équilibrée que par l'autre sexe. La sexualité est une imperfection dont l'individu ne se corrige que par le couple.

La pente est glissante de l'amitié à l'amour dans les liaisons entre personnes des deux sexes.

Ordinairement les avantages physiques que les femmes prisent le plus chez les personnes de leur sexe sont ceux auxquels elles ont le plus de prétentions elles-mêmes ; et c'est une manière adroite de les faire remarquer en elles que de les louer dans les autres.

Un poète de l'ancien temps a dit : Le silence est l'ornement des femmes. Un mauvais plaisant du nôtre a osé ajouter que le beau sexe ne fut jamais si modeste dans sa parure qu'aujourd'hui.

Une première aventure galante inspire de la fatuité à un jeune homme, et de la fausseté à une jeune femme. Pourquoi faut-il qu'un sexe soit forcé de rougir de ce qui fait la gloire de l'autre.

Les hommes ne connaissent pas les femmes sous un autre nom que sous celui de beau sexe, mais s'il est seulement beau pour ceux qui n'ont que des yeux, il est encore, pour ceux qui ont un cœur, le sexe générateur qui porte l'homme neuf mois dans ses flancs au péril de sa vie, et le sexe nourricier qui l'allaite et le soigne dans l'enfance. Il est le sexe pieux qui le porte aux autels lorsqu'il vient de naître ; il est le sexe pacifique qui ne verse point le sang de ses semblables ; le sexe consolateur qui prend soin des malades, et qui les touche sans les blesser.

L'amitié entre personnes de sexe différent, quand ces personnes sont libres et d'âge nubile, est presque toujours une chimère.

Les deux sexes se recherchent, ont besoin l'un de l'autre, s'aiment, et ne se comprennent pas.