Les citations sur la reconnaissance.

La haine et la reconnaissance sont des souvenirs du cœur, cependant la reconnaissance perd souvent la mémoire.

La reconnaissance est un des sentiments les plus nobles et les plus élevés de la nature humaine.

Le bienfait et la reconnaissance sont les actes des cœurs sincères et sans fard.

La reconnaissance n'est exigible que dans la mesure du bienfait.

Modestie maladive : Essayer de passer inaperçu dans un avion de reconnaissance.

Se vanter d'un service rendu c'est perdre ses droits à la reconnaissance.

Oh ! la reconnaissance, la reconnaissance ! C'est un boulet que je traîne au pied depuis dix ans, et nous ferions bien de nous jeter tête baissée dans le premier torrent venu, moi et mon boulet, mon boulet et moi !

La reconnaissance tourne parfois à l'aigre.

La reconnaissance est encore le meilleur des calculs.

Très tôt j'avais décidé de faire don de mon corps à la Femme et j'ai trouvé qu'elle avait beaucoup tardé à me témoigner sa reconnaissance.

Si j'étais artiste, je peindrais la Bienfaisance avec un voile, comme la Pudeur, posant un doigt sur sa bouche, comme le Silence ; et la Reconnaissance, au contraire, avec une trompette, comme la Renommée.

Quand nous devons du respect, ou de l'amitié, ou de la reconnaissance à quelqu'un, nous ne devons jamais parler de ses défauts s'il en a, ni souffrir qu'on nous en parle.

Le monde étant tellement peuplé d'ingrats, qu'on est tout surpris de trouver de la reconnaissance comme de quelque chose de nouveau et d'étrange.

Nous devrions quelque reconnaissance à nos amis pour leurs défauts et leurs travers, puisqu'en définitive, ce sont eux qui éprouvent l'amitié et nous font un mérite de leur rester attachés.

Les défauts de notre bienfaiteur nous servent plus souvent de prétexte pour lui refuser notre reconnaissance que de motif pour repousser ses bienfaits.

Nous n'oserions peut-être pas soutenir que notre bienfaiteur nous doit de la reconnaissance pour les services que nous avons daigné recevoir de lui, mais d'ordinaire l'ensemble de notre conduite tend à le faire supposer.

Le juste mépris que peut nous inspirer notre bienfaiteur rend le poids de notre reconnaissance plus lourd, mais ne peut nous dispenser de le porter.

Celui-là seul peut se faire une idée de ce que pèse la reconnaissance dans le cœur de la plupart des hommes, qui a eu besoin des services d'un obligé.

La reconnaissance a emprunté à l'amour quelques-unes de ses grandes émotions et de ses beaux moments.

La reconnaissance s'use vite, chez les hommes, l'intérêt jamais.

Nous sommes toujours fort reconnaissants des services qu'on va nous rendre.

C'est le ciel qui se charge de la reconnaissance des ingrats.

Les gens incapables de reconnaissance ne manquent jamais de prétextes pour n'en pas avoir.

La reconnaissance exagérée pour un premier bienfait sert de préface à la demande d'un second.

La reconnaissance, plante délicate semée par la bienfaisance, ne fleurit pas dans les cœurs froids.

La reconnaissance des hommes se rapporte moins à l'éclat d'une action qu'aux périls et aux difficultés qui en ont traversé l'accomplissement, puis à l'importance ou à la nouveauté de ses résultats ; il faut que le héros vers un but nouveau poussant l'humanité, vole par ce chemin à l'immortalité.

Combien de gens ont la reconnaissance de Neptune pour Thésée ; ils ne servent en apparence que pour nuire en effet.

Presque toutes les injures sont vengées, tandis que la plupart des bienfaits sont oubliés ; c'est que dans la malheureuse nature humaine, la reconnaissance est un fardeau, et la vengeance un soulagement.

Le bienfaiteur a tout le bonheur du bienfait, c'est lui qui a la reconnaissance. Mais s'il l'attend, c'est un fou : s'il l'exige, c'est un usurier.

Dieu aime à voir les enfants s'empresser et se plaire à témoigner avec usure leur profonde reconnaissance à leurs parents dont ils ont reçu le double bienfait de la naissance et de l'éducation : il regarde, au contraire, comme une détestable impiété le mépris et l'abandon des parents. Aussi nous est-il défendu de faire aucun mal à autrui, mais il serait injuste et impie de ne pas toujours dire et toujours faire ce qui peut réjouir un père ou une mère.

Beaucoup de gens affectent plus de reconnaissance par orgueil que par gratitude naturelle, et même outrent l'expression de leur reconnaissance pour diminuer la supériorité de leur bienfaiteur.

La reconnaissance ne s'impose pas, elle s'inspire, et c'est la manière d'obliger, plutôt que le bienfait, qui la fait naître.

Par la reconnaissance on partage le bonheur que procure un bienfait.

La vraie reconnaissance a quelque chose de céleste ; elle est non seulement une vertu du cœur, mais un triomphe sur l'orgueil.

Nous aimons les objets de notre reconnaissance, nous haïssons ceux envers qui nous sommes ingrats.

On est peu sensible à l'ingratitude quand on n'a pas fait le bien pour la reconnaissance.

La marque de reconnaissance la plus grande que l'on puisse donner pour un bienfait qui offense, c'est de l'oublier.

Persévère, rends service sur service, et tu obtiendras la reconnaissance du cœur le plus dur.

La céleste rosée des bienfaits pénètre les cœurs du doux sentiment de la reconnaissance.

La reconnaissance est le seul trésor du pauvre.