Les citations sur la providence

Les 21 citations et proverbes providence.

Il faut parler avec gaieté des biens qui nous échappent, et user avec modération de ceux que la Providence nous laisse.

Auguste-Louis Petiet - Les pensées, maximes et réflexions (1851)

La foi en la Providence adoucit la punition mais ne la supprime pas.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

L'homme bienfaisant sur la terre est un agent de la providence, c'est le premier des fonctionnaires.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

La vraie providence est l'habileté des mères.

Victor Cherbuliez - Le roi Apépi (1887)

La maladie est un avertissement que la Providence donne à l'homme.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

Il y a une Providence qui rémunère tôt ou tard la vertu. Seulement il faut attendre l'échéance, et le billet est souvent à long terme ; on perd quelquefois patience !

Victor Cherbuliez - Prosper Randoce (1867)

Qu'est-ce que le monde ? sinon le grand théâtre et la grande école de la providence, où l'on apprend à tout moment qu'il y a dans l'univers une puissance et une Sagesse supérieure à celle des hommes, qui se joue de leurs desseins, qui élève et abaisse, qui enrichit et appauvrit, qui dispose de tout comme l'arbitre suprême de toutes choses.

Louis Bourdaloue - Les pensées et réflexions (1704)

Le hasard a ceci de commun avec la Providence qu'il ne vient guère en aide qu'aux gens qui ont commencé par s'aider eux-mêmes, et n'est réellement secourable qu'à ceux qui se sont arrangés pour pouvoir se passer de lui.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

Les hommes sont les machines de la providence.

Antoine Claude Gabriel Jobert - Le trésor de pensées (1852)

L'Humanité est le grand livre que la Providence tient dans ses mains. Chaque nation est une page de ce livre.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Mes chers enfants, ne dites pas, en vous comparant aux riches, que la Providence vous a fait naître dans une condition dure et misérable, que le destin des riches seul est digne d'envie, et que le vôtre est bien à plaindre. Les riches connaissent des ennuis, des alarmes, des insomnies, des langueurs, des remords qui ne vous atteindront jamais. Si vos mets sont plus grossiers, l'appétit les assaisonne ; si votre sommeil est court, il est profond ; si vos travaux sont plus rudes, votre repos est plus doux ; si vos labeurs sont plus accablants, vos bras sont plus robustes ; si vos plaisirs sont moins vifs, la satiété ne les émousse pas. De l'or dans sa bourse, un château, des vins fins, une longue enfilée de bois, de vignes, de prairies et de terres, ne font pas qu'un riche soit plus heureux que le plus petit de ses voisins ; les titres, les honneurs, les décorations, les parures, ce sont que des signes de vanité et de convention, que l'homme ne tire pas de son propre fonds, et qui s'ôtent le soir, la plupart, avec son habit, sans que son corps et son âme en jouissent.

Louis Marie de Lahaye de Cormenin - Le maître d'école (1838)

Dans la distribution des biens et des maux de cette vie, il faut toujours voir la sage économie de la Providence : Dieu dispense à chacun de nous ce qu'il lui faut, tant pis pour celui qui ne sait pas en profiter.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

La Providence de Dieu se montre jusque dans ses faveurs particulières ; quand il imprime son doigt de feu sur un iront d'élu, c'est afin que ce génie soit une lumière pour illuminer les ténèbres qui l'entourent ; quand il verse la charité dans un cœur d'apôtre, c'est afin que ce cœur soit comme un vase d'amour à épancher sur toute misère qui souffre et toute douleur qui gémit.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

II entre souvent dans les vues de la Providence de faire des petits les instruments de ses desseins ; par-là elle opère deux grands biens à la fois : elle signale sa puissance et justifie l'humilité.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

La Providence est si bonne, si maternelle, qu'elle vient à notre secours dans toutes les vicissitudes de la vie. L'habitude nous plie à tout, on s'accoutume même à la douleur. Voyez le pauvre, il se fait à sa pauvreté, son pain noir lui devient savoureux, et il se plaît dans sa chaumière, mieux souvent que le riche dans sa villa. Voyez le mendiant, il se fait à son indigence ; son état ne lui est pas aussi lourd que l'on s'imagine, la bonté de Dieu lui en allège secrètement le fardeau. Que de riches lui envient sa santé robuste ! Point de maladies, peu d'infirmités. Tandis que l'homme voluptueux plie sous le poids de ses jouissances, on voit le mendiant porter sans fléchir le poids de sa misère ; l'été le trouve endurci contre ses ardeurs et ses orages, l'hiver contre ses rigueurs ; il essuie impunément la chaleur et la pluie, la bise du nord et les vents orageux ; mais le beau temps le réconforte. Le printemps est la saison du malheureux ; quand il arrive, son pauvre cœur s'épanouit à la vie, le soleil le réjouit, le chant des oiseaux l'égaie, l'air pur de la campagne le ranime et le fortifie, l'eau du ruisseau le désaltère délicieusement, c'est pour lui comme un nectar ; il tire gaiement de sa besace le morceau de pain que lui a jeté la richesse, et il le mange avec délice ; l'appétit est le cuisinier du pauvre, et le pauvre ne s'en plaint jamais. Et puis, comme il dort bien sur le gazon, lit douillet que lui a fait la bonne nature ! Une heure de sommeil a reposé ses membres fatigués, lui a rafraîchi le sang, lui a donné des songes pour enchanter le reste de sa journée ; il se relève content et dispos, il reprend avec gaieté son bâton de mendiant, et s'en va ainsi cheminant de village en village, recevant le plus souvent des refus et des affronts, mais trouvant toujours çà et là des mains charitables pour le secourir et des cœurs sensibles pour le plaindre.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Qui fera bien attention à toutes les misères dont la mort nous dégage, conclura aisément que la brièveté de nos jours est une de ces grâces dont nous sommes redevables à la providence.

Louis Bourdaloue - Les pensées et réflexions (1704)

L'homme accuse la Providence parce qu'il juge superficiellement.

Sosthène de La Rochefoucauld-Doudeauville - Le livre des pensées (1861)

C'est à Dieu qu'il faut avoir recours dans les afflictions ; il n'y a point de si grandes amertumes qui ne s'adoucissent par une parfaite résignation à la Providence.

Charles de Saint-Évremond - Les pensées, sentiments et maximes (1740)

Considérez un athée, un déiste et un chrétien dans l'adversité ; le premier se désespère ; le second blasphème ; le troisième est calme, il s'appuie sur la Providence ; elle est tout pour lui.

Chauvot de Beauchêne - Les maximes, réflexions et pensées diverses (1819)

Dieu n'abandonne pas ceux qui font leur possible pour aider sa douce providence.

George Sand - Le marquis de Villemer (1861)

La Providence cicatrise les plaies du cœur : à brebis tondue Dieu mesure le vent.

Alphonse Karr - Les femmes (1853)

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