Il s'en faut bien que le cœur humain soit, comme l'ont prétendu certains penseurs moroses, toujours dominé par l'égoïsme ; ce qui prouve bien le contraire, c'est sa tendance naturelle aux sentiments de haine et d'envie, et le plaisir si vif que nous éprouvons souvent à nuire au prochain, fût-ce à notre détriment.