Les citations sur le péril

Rendons hommage à tous ceux dont le métier est de sauver les autres au péril de leur vie.

Le monde est un vaisseau pompeux, flottant sur une mer dangereuse : on le regarde avec plaisir, mais on ne l'aborde pas sans péril.

On affronte plus hardiment le péril contre lequel on s'est longtemps préparé.

Refuser de servir la patrie en péril, c'est, sur le sol natal, se vouer à l'exil.

Le péril inspire et grandit les hommes résolus ; la peur aveugle et rapetisse.

Triste plaisir celui que déflore au passage d'un péril encouru la glaciale image !

Ô quel abîme affreux, celui que sous nos pas, creuse un péril caché que nous ne voyons pas !

Ceux qui de la misère ignorent les étreintes n'ont jamais du péril connu les craintes.

Le monde est comme un navire magnifique sur une mer tourmentée : On le contemple avec plaisir, on n'y entre qu'au péril de la vie.

Le courage surmonte les périls ; l'imprudence va se briser contre les récifs.

Si tu veux rire du péril, attends d'y être.

En face du péril sachons l'envisager, jamais on ne surmonte un danger sans danger.

Pour un danger réel qui existe, la puérilité des hommes crée cent périls imaginaires.

Rarement le courage est le mépris du danger ; presque toujours il en est ou l'ignorance présomptueuse n'en mesurant pas l'étendue, ou la connaissance raisonnée l'ayant réduit à ses termes les plus simples. L'ignorance présomptueuse du péril le surmonte par la témérité. La connaissance raisonnée du danger le dissipe par l'habitude. L'habitude ne fait plus du péril qu'un risque. L'œil s'exerce, la confiance grandit, le péril diminue : ainsi s'apprend le courage.

Le moyen le plus sûr d'échapper à un péril imminent, à une accusation grave, ce n'est point de lui tourner le dos, mais de lui présenter la face ; c'est d'en savoir mesurer de sang-froid l'étendue pour en savoir à propos détourner le choc.

C'est par le péril que s'ennoblit la conquête et que la honte se change en gloire. Le péril écarté, la conquête c'est le vol.

L'opinion est une lunette dont un bout grossit et l'autre rapetisse les objets ; le poltron regarde par le bout qui grossit le péril, et l'homme courageux par celui qui le diminue.

L'intrépidité est cette force qui nous rend impassibles dans les périls les plus imminents, et forme le dernier terme du courage.

Une fortune médiocre est en sûreté, mais la richesse est exposée à de grands périls.

Quand le péril est inévitable c'est une faiblesse puérile et honteuse de s'arrêter à le craindre, et à déplorer son sort au lieu de le braver.

Le vrai courage consiste à envisager tous les périls et à les mépriser quand ils deviennent nécessaires.

La véritable valeur brave le péril sans négliger les ressources.

La vérité, selon qu'elle est bien ou mal employée, produit beaucoup de bien ou beaucoup de mal ; elle peut se comparer à une lancette qui, dans une main adroite, ouvre la veine et sauve le malade ; et, dans une main maladroite, coupe l'artère et met la vie même en péril.

Le poltron devant lui voit des périls sans nombre, et lorsqu'il n'en voit pas, il a peur de son ombre.

Le courage éloigne souvent le péril, et la lâcheté l'attire.

À prévoir les dangers le sage est attentif : quand le péril est là, tout conseil est tardif.

La fortune se lasse de favoriser les audacieux, et après les avoir souvent retirés du péril, où ils s'étaient indiscrètement engagés elle les abandonne avec quelque sorte de justice, et elle punit leur témérité, pour guérir celle des autres.

La crainte est prudente quand elle s'éloigne d'un péril qu'elle ne saurait surmonter.

La gloire et le péril nous font faire des choses au-delà de nos forces.