Les citations sur la pauvreté.

Un cœur, flétri par la pauvreté, n'a d'autre sentiment que celui de la misère.

La pauvreté n'est pas une honte, tout le monde n'est pas né avec une cuiller d'argent à la bouche ; mais la vanité dans la pauvreté, c'est le diable dans le bateau.

La grande pauvreté est une maladie du lien social de solidarité, elle résulte de l'illusion que la cité peut s'en sortir malgré l'injustice faite à « quelques individus ». Dans cette maladie, tout se passe comme si le sacrifice d'une personne n'avait pas d'effet sur l'ensemble. Peu importe que la coque du navire se fende à un endroit, pourvu que les mieux nantis s'en sortent. C'est une pure illusion, car le luxe d'une cabine n'apporte aucune sécurité si la coque est brisée.

L'homme qui se laisse conduire par l'espérance voyage avec la pauvreté.

Ce qu'à la pauvreté l'on donne, n’appauvrira jamais personne.

La plus grande pauvreté est celle qui ne se peut passer des choses superflues.

Le plus grand des maux est de devoir soutenir le fardeau de la pauvreté.

Bien à plaindre celui chez qui la pauvreté succède aux jours brillants de la prospérité !

La plus grande pauvreté est de n'être aimé par personne.

Ne parlez pas richesse à ceux qui n'en ont pas, mais parlez pauvreté à ceux qui sont riches.

La beauté et la pauvreté espèrent bien de ne pas rester longtemps ensemble.

Les richesses tuent plus de gens que la pauvreté.

Convoiter la richesse dans la pauvreté, c'est se faire doublement pauvre, car c'est ajouter à tout ce que l'on n'a pas la privation de tout ce que l'on convoite. Si nous savions être pauvres nous souffririons moins de l'être ; l'on ne souffre vivement que de ce que l'on ne veut pas souffrir.

La pauvreté est plus qu'une privation, elle est une servitude.

La pauvreté peut honorer, mais la mendicité avilit.

La mort ne fait passer qu'un mauvais quart d'heure ; la pauvreté en a beaucoup.

Celui qui rougit de sa pauvreté n'est pas digue de s'en faire une vertu. Quand on sait la subir avec courage, la pauvreté est le plus saint des états ; Dieu l'a choisie en venant sur la terre, et il a montré par-là que la résignation était encore au-dessus de la bienfaisance.

La pauvreté sobre trouve encore à donner ; la richesse fastueuse n'a jamais assez pour elle.

La pauvreté est un microscope qui grossit nos défauts, la richesse est un prisme qui les colore.

Dans la pauvreté, on souffre de ses propres qualités comme des défauts des autres ; dans la richesse, on jouit de ses défauts plus que de ses qualités.

La richesse est la pierre d'achoppement de nos passions ; la pauvreté est celle de nos besoins.

Respectons-nous dans la pauvreté, respectons les autres dans la richesse.

Ô pauvreté, combien je dois te rendre grâce ! si j'étais riche, peut-être serais-je vain, égoïste, dissipé, oublieux du pauvre, idolâtre de moi-même, peut-être m'endormirais-je dans la mollesse, dans une honteuse indifférence, au bruit des plaisirs et des fêtes, sans respect pour ma dignité, sans souci de mon avenir. Ô pauvreté innocente, sois ma compagne à jamais, plutôt que de m'abandonner à la merci de la concupiscence et de l'orgueil.

La probité tire un bien grand prix de la pauvreté de celui qui la pratique, aujourd'hui surtout.

L'homme qui tombe dans la misère, qui découvre la pauvreté, n'a plus un rayon de soleil à lui, plus d'espérance. Il voit tomber une à une autour de lui ses illusions, ses affections, ses joies, ses appuis. Et il faut qu'il traîne ses jours dans ces sentiers rocailleux, où les haies n'ont plus de fleurs et les arbres plus d'ombre.

Le pauvre a beaucoup plus de mépris pour la pauvreté (il sait que c'est un vice) que le riche.

Les chaumières de la pauvreté ressemblent à des tombeaux, la vie s'y allume comme une lampe funèbre, et s'y perpétue comme une contagion ; les enfants naissent au milieu des plus sales bestiaux, pauvres, nus, misérables, et n'ayant rien qui les distingue que leur sensibilité, qui en doit faire des hommes et des infortunés.

Rien n'est pire que la pauvreté dans les richesses, parce que le mal tient à l'âme.

C'est assez d'avoir à supporter la vieillesse, sans y ajouter la pauvreté par la prodigalité.

La pauvreté, qui manque de tout, n'a pas le loisir de songer aux divertissements.