Les citations sur la parenté

Les 17 citations et proverbes parenté.

Le rapport des caractères forme souvent la parenté la plus intime.

Publilius Syrus - Les sentences et maximes - Ier s. av. J.-C.

La parenté n'est pas plus un juge équitable qu'elle n'est un secours ou qu'elle ne donne de bonheur. Elle n'est pas obligatoirement la moquerie, l'obstacle ou l'amertume, mais elle l'est souvent.

Henri-Frédéric Amiel - Les fragments d'un journal intime (1821-1881)

La parenté n'est que le lieu de nos épreuves, elle nous donne infiniment plus de peines que de bonheur.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 12 septembre 1868.

La parenté est la chambre des tortures, qui survivra à tous les moyens âges, et que n'abolira aucune philanthropie. On peut aussi la comparer au champ funeste, qui vous rend l'ivraie au centuple, et qui vous étouffe votre froment. Un tort est châtié par elle jusqu'à la quatrième génération, et six cents bonnes actions envers elle sont enterrées soigneusement sous la pierre de l'oubli.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 12 septembre 1868.

La parenté ne se connaît que des droits et n'a que des prétentions ; elle ne cherche à deviner nos peines que pour les railler ou pour nous censurer. Elle a toujours raison, nous avons toujours tort. C'est ce qui la rend si peu aimable. À distance, tout cela s'efface et s'oublie. Aussi la distance est-elle salutaire et même nécessaire.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 décembre 1868.

Une femme aimante est plus que toute une parenté.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 29 juillet 1868.

Dans la parenté on y apprend la souffrance morale bien plus souvent qu'on n'y trouve le bonheur.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 20 août 1872.

Qui a souffert du fait de plusieurs de ses proches ne croit plus à la parenté.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 20 août 1872.

La parenté est le lieu d'exercice de nos vertus, bien plus encore que le théâtre de nos joies.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 20 août 1872.

Un ami vaut vingt parents et une amie vaut trois amis. Les amis réparent un peu les chagrins que cause la parenté ; ce sont eux qui rendent le courage qu'usent les relations du sang.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 2 juillet 1872.

La parenté est plus souvent une servitude qu'un appui, et une occasion de patience que d'allégresse. Pourquoi ? Parce qu'elle est chose fortuite, imposée, fatale, et par conséquent sans rapport avec l'union morale et la libre affinité des âmes. On aime un ami parce que le cœur l'a choisi et un parent parce qu'il le faut. Cela fait une différence.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 mars 1874.

La parenté est souvent le champ d'exercice de nos vertus, rarement le jardin de notre réconfort.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 mars 1874.

La parenté réclame plus de nous qu'elle ne nous apporte.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 mars 1874.

La parenté subsiste après les froideurs ou les brouilles, mais les amitiés libres non.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 8 mars 1874.

La parenté nous crée des devoirs plus habituellement qu'elle ne nous donne de joies.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 juin 1866.

L'amitié peut être tuée par un tort et disparaître, la parenté subsiste et survit aux mésintelligences.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 juin 1866.

La bonne amitié est une seconde parenté.

Gabriel Meurier - Le trésor des sentences (1568)

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