Les citations sur oublier.

Les 47 citations et proverbes oublier :

La vraie politesse est comme la fleur de la charité, elle consiste à s'oublier réellement.

Honoré de Balzac - Le lys dans la vallée (1836)

Les grands cœurs se font gloire d'oublier leurs petits griefs.

Victor Cherbuliez - La bête (1887)

Une brebis perdue fait oublier les quelques qui restent.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 24 mai 1880.

N'oublie jamais que les autres compteront sur toi, et que tu ne dois pas compter sur eux.

Alexandre Dumas, fils - Les conseils au lecteur, le 3 octobre 1867.

Le cœur est ainsi fait, qu'il tend à oublier ce qu'il a aimé quand le souvenir de ce qu'il a aimé pourrait réveiller une douleur en lui.

Alexandre Dumas, fils - Antonine (1849)

On peut oublier le temps, lui ne nous oublie pas.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 28 mars 1869.

Le cœur qui a vraiment aimé jamais n'oublie, mais aime encore, fidèle jusqu'à la fin, comme la fleur du soleil tourne vers son dieu, quand il se couche, le même regard dont elle a salué son lever !

Thomas Moore - Crois-moi ! (1810)

Les choses qu'il vaut mieux oublier sont celles dont on se souvient le mieux.

Baltasar Gracian - L'homme de cour (1646)

Le beau parleur parle toujours trop ; préoccupé de ce qu'il dit, il oublie souvent ce qu'il devrait taire.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Il y a des femmes qui m'aiment parce que je leur rappelle un homme. Mais je préfère celles à qui j'en fais oublier plusieurs.

Grégoire Lacroix - Le penseur malgré lui (2012)

C'est en s'oubliant qu'on parvient à être soi-même.

Frédéric Dard - Batailles sur la route (1949)

Une femme au cœur noble n'oubliera jamais ce qu'elle a aimé, ou elle n'a pas aimé, si elle oublie.

Pedro Calderón de la Barca - À outrage secret, vengeance secrète (1642)

Ce que j'ai aimé une fois, je puis le perdre ; mais l'oublier, je ne puis.

Pedro Calderón de la Barca - À outrage secret, vengeance secrète (1642)

Ce que nous savons le mieux et courrons le moins risque d'oublier, c'est d'ordinaire ce que nous savons sans l'avoir jamais appris.

Hyacinthe de Charencey - Les esquisses et sentences (1891)

Oublier, c'est pardonner sans mérite.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Rien ne s'oublie plus vite que le bien reçu : c'est moins un tort de l'homme qu'une infirmité de la nature.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Ah ! les gens modestes, comme on les oublie !

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Oublier l'heure qui sonne, c'est aussi pardonnable au penseur, au poète, que c'est impardonnable au cuisinier.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

La prudence est une mère-grand qui n'oublie jamais son panier.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

En politesse n'oublie pas les centimes.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

On s'endort pour oublier, on se réveille pour pleurer.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Avec quelle facilité on oublie ce qu'on a fait souffrir !

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Expier ne doit pas nous faire oublier.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Dans le port, on oublie l'écueil : mais, de ce qu'on oublie l'écueil, cela n'empêche pas qu'il existe.

Émile de Girardin - Les pensées et maximes (1867)

Un grand cœur méprise et oublie ; les petites âmes se complaisent dans la haine.

Louis-Auguste Martin - L'esprit moral du XIXe siècle (1855)

À un certain âge, on a tant éprouvé, tant souffert, que le cœur et l'esprit ont épuisé tous leurs moyens de consolation, et que la véritable philosophie ne consiste plus à chercher à adoucir ses peines, mais à tâcher de les oublier.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Il n'est pas de petites jouissances pour l'homme malheureux. Tout ce qui lui fait oublier un instant son malheur lui devient précieux.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Une âme droite et élevée sent tellement qu'il lui est impossible d'oublier une véritable offense, que, lorsqu'elle part d'une main chère, elle cherche longtemps à se la dissimuler, et ne parvient à s'en convaincre que quand il ne lui est plus possible de se refuser à l'évidence.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Le fond de la diplomatie est l'art de se rappeler exactement ce qu'ont dit les autres et d'oublier à propos ce qu'on a dit soi-même.

Victor Cherbuliez - Les hommes et choses d'Allemagne (1877)

Les grands chemins sont oublieux, et ceux qui les hantent deviennent oublieux comme eux.

Victor Cherbuliez - L'idéal romanesque en France de 1610 à 1816 (1911)