Les citations sur offenser.

Les 43 citations et proverbes offenser :

Quiconque refuse de l'argent, offense.

Henry de Montherlant - Les carnets (1934-1944)

Les hommes ne rougissent pas des offenses qu'ils commettent, mais de celles qu'ils essuient. Aussi n'est-il d'autre moyen, pour faire rougir l'offenseur, que de l'offenser à son tour.

Giacomo Leopardi - Les pensées et maximes (1852)

Qui aime bien n'offense point.

Antoine Gombaud - Les maximes, sentences et réflexions (1687)

Au lieu de t'offenser d'une incivilité, d'une impolitesse, d'une niaiserie, ris-en. C'est un moyen facile de te désintéresser et de te mettre au-dessus. Mais pour rire, il faut assouplir ta susceptibilité féroce, ta timidité aux dehors majestueux ; apprends à être bonhomme, à glisser sur la route raboteuse de la vie ; sans cela tu t'exposes à des chocs perpétuels ou à des cahots douloureux dans tes relations avec les hommes.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 30 juillet 1848.

Il est une circonstance unique dans laquelle on peut donner à l'orgueil un démenti qui ne l'offense pas, c'est lorsqu'il s'accuse lui-même.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

La vérité n'offense que les menteurs, les hypocrites et les sots.

Benjamin Delessert - Le guide du bonheur (1839)

Plus on m'offense, plus j'aime ; plus on m'outrage, plus j'ai de tendresse.

Pedro Calderón de la Barca - Le pire n'est pas toujours certain (1640)

Le ridicule qui tue aux yeux du monde est plutôt celui qui blesse ses usages et ses préjugés que celui qui se borne à offenser le sens commun.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

Tièdement vouloir, c'est offenser la volonté.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Trop de crainte de Lui offense Dieu.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Se plaindre est d'un naïf, s'offenser est d'un sot : L'honnête homme oublié s'éloigne et ne dit mot.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 15 février 1877.

L'honnête homme offensé ne doit point chercher à contenir son indignation ; il ne le pourrait qu'en agissant contre son caractère, et alors rien de ce qu'il ferait ne serait fait à propos. Il doit au contraire exprimer librement tout ce qu'il éprouve, non seulement parce qu'il ne peut que gagner à se montrer tel qu'il est, mais parce qu'il déconcerte par-là les âmes basses et viles qui n'ayant pas une idée juste de l'indignation de l'honneur, en éprouvent malgré elles une sorte de crainte.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Il est facile d'offenser les petits esprits, parce qu'ils se font des mérites d'une foule de choses dont un esprit élevé n'a pas même d'idée.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Il y a trois choses qu'un honnête homme ne doit jamais permettre que l'on offense réellement devant lui, quoi qu'il puisse en penser : c'est sa patrie, sa religion et sa famille.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Il est du devoir d'un fils qui aime ses parents du fond du cœur, de demander le pardon de sa faute aussitôt qu'il les a offensés ; et si lui-même a été offensé par ses parents, de leur pardonner de son propre mouvement avant toute demande de leur part.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Apprends à ne pas t'offenser, à accepter les autres, à les supporter, à ne les aider que quand ils le demandent, à leur faire désirer un secours et non à le leur imposer même par affection.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 24 avril 1854.

On offense souvent les gens sans le vouloir, et seulement pour ne les connaître pas aussi sots qu'ils le sont.

Edme de La Taille de Gaubertin - Les pensées et réflexions (1775)

Nous ne sommes guère au-dessus du sot dont le mépris nous offense.

Edme de La Taille de Gaubertin - Les pensées et réflexions (1775)

La marque de reconnaissance la plus grande que l'on puisse donner pour un bienfait qui offense, c'est de l'oublier.

Chauvot de Beauchêne - Les maximes, réflexions et pensées diverses (1819)

Le désir de la vengeance est toujours le premier fruit que produit la raillerie dans le cœur de celui qu'elle offense.

Jean-Baptiste Blanchard - L'école des mœurs (1772)

La raillerie qui peut offenser est indigne de tout honnête homme.

Jean-Baptiste Blanchard - L'école des mœurs (1772)

Il y a des gens qui ne peuvent parler sans railler, ni railler sans offenser. Leurs mots âcres et mordants, leurs railleries mêlées de fiel et d'absinthe les rendent odieux. Car si l'on rit quelquefois d'un trait satirique et piquant, on déteste presque toujours ceux qui le disent.

Jean-Baptiste Blanchard - L'école des mœurs (1772)

On est toujours sûr de rendre reconnaissants ceux dont on flatte l'amour-propre, et d'offenser ceux dont on le blesse. C'est pour ménager cet amour-propre si sensible et si délicat, que l'homme poli cherche à donner aux autres des marques d'estime et de considération.

Jean-Baptiste Blanchard - L'école des mœurs (1772)

Souvent les sots, en cherchant un léger sujet de rire, offensent grossièrement les autres, et s'attirent de très mauvaises affaires.

Phèdre - Les fables - Ier s. ap. J.-C.

Une femme n'est jamais offensée de l'amour qu'on a pour elle, mais l'aveu qu'on lui en fait peut lui déplaire, parce qu'il exige du retour et suppose toujours l'espérance de l'obtenir.

Charles Pinot Duclos - Les morceaux choisis (1810)

La jalousie flatte, le soupçon offense.

Joseph-Alexandre de Ségur - La Dame voilée (1799)

Quand la vérité n'offense pas, elle doit sortir de notre bouche aussi naturellement que l'air que nous respirons.

Stanislas Leszczynski - Le philosophe bienfaisant (1764)

Qui peut tout dire sans offenser l'amour-propre d'autrui, il a de l'esprit ou est un fou.

Michael Girardi - Les réflexions et pensées diverses (1784)

Offenser pour un rien et s'offenser de même vont assez ordinairement ensemble.

Joseph Sanial-Dubay - Les pensées sur l'homme, le monde et les moeurs (1813)

Si tu as une fois offensé quelqu'un, quand même tu lui aurais rendu depuis cent services, ne te crois jamais en sûreté avec lui. On peut arracher une flèche de la blessure, mais le ressentiment d'une injure vit toujours au fond du cœur.

Mocharrafoddin Saadi - Le Gulistan, ou Le jardin des roses - XIIIe siècle.