Les citations sur les occupations.

Les occupations de l'homme retiré des affaires sont moins importantes et plus importunes.

Lorsqu'on a l'infortune de penser peu, il faut s'attacher à penser bien. Penser peu et bien, c'est le moyen de penser à tout. L'on surpasse ainsi les gens qui pensent beaucoup et, dans cette occupation intense, omettent toujours quelque chose.

Si j'étais condamné en ce monde à ne rien faire, je supplierais Dieu de m'envoyer quelques bons chagrins qui me donnassent de l'occupation.

Mon occupation favorite est de m'occuper de moi, mais pour rendre ce passe-temps plus délicieux, il sera bon que je m'occupe quelquefois d'autre chose.

Le monde ne convient pas aux cœurs sérieusement occupés, car il est lui-même une occupation et une affaire.

La dissipation fait perdre un temps si prodigieux, que si l'on perd encore tous les petits intervalles qu'elle peut laisser de libres, il ne restera presque plus rien pour l'étude et les occupations raisonnables, Il faut donc s'accoutumer à ne jamais passer un instant dans une entière oisiveté, et se préparer un petit travail pour ces occasions si souvent renaissantes qu'on appelle moments perdus.

Nul n'est plus odieux que celui dont l'occupation unique est de faire de l'esprit aux dépens d'autrui.

La paresse s'ingénie à se créer des occupations pour esquiver ses devoirs.

Que chacun tâche de bien se connaître ; qu'il s'établisse juge sévère de ses défauts et de ses qualités, et qu'il applique tous ses soins à l'occupation pour laquelle il aura le plus d'aptitude. S'il arrivait que la nécessité l'eût condamné à quelque emploi étranger à ses goûts, il devrait alors employer tous ses efforts, toutes ses pensées, toutes ses recherches à s'acquitter de ses fonctions, sinon avec éclat, du moins sans reproche et sans honte.

Si le plaisir fatigue l'homme du monde, c'est qu'il en fait son occupation de tous les jours : le plaisir n'est agréable que comme délassement.

Le poison de l'ennui mène à l'abattement, état pénible que l'occupation peut prévenir, car il n'y a que l'activité du corps ou d'esprit qui donne le change à l'ennui.

Le désir de s'éviter soi-même est la source de toutes les occupations tumultuaires des hommes.

La sagesse n'a rien d'austère et d'affecté, c'est elle qui donne les vrais plaisirs. La sagesse seule les sait assaisonner pour les rendre plus durables, elle sait mêler les ris et les jeux avec les occupations sérieuses ; elle prépare le plaisir par le travail, et elle délasse du travail par le plaisir.

Le sentiment de l'ennui est l'occupation involontaire des hommes oisifs.

Une âme saine peut donner du goût à des occupations communes, comme la santé du corps fait trouver bons les aliments les plus simples.

La retraite, occupations douces, voilà les plaisirs de l'âge avancé.

À mesure qu'on avance en âge on a plus besoin d'occupation pour éviter l'ennui. Il faut des jeux aux enfants, des plaisirs aux jeunes gens, de l'étude ou des affaires aux hommes faits.

L'étude est une occupation solide, ou un amusement agréable.

La plus utile et honorable occupation d'une mère de famille, c'est la science du ménage.

Une recette contre l'ennui, plus sûre que le plaisir, c'est l'occupation.