Les citations sur le nécessaire

Les deux plus grands biens dans ce monde sont d'être libre et d'avoir ce qui est nécessaire à la vie.

Il y a plus d'esprit chez les gens vifs que chez les autres, mais aussi l'esprit leur est plus nécessaire.

Se contenter du strict nécessaire, c'est être sage.

Chacun est seul ou presque seul pour vivre et pour mourir ; nul n'est tout à fait nécessaire aux amis, aux parents, au prochain. Il n'y a jamais qu'un ou deux cas exceptionnels, pour chacun.

Le monde raisonnable doit être considéré comme un grand et immortel individu qui accomplit irrésistiblement le nécessaire, et par là se rend maître même de l'accidentel.

Le soleil ne refuse sa clarté à aucun être vivant ; le travail, cet astre du monde nouveau, ne doit refuser le nécessaire à aucun être laborieux.

Pas un acte, dans ma vie passée, qui ne m'apparaisse fatal et nécessaire.

La clémence de Dieu, c'est de toujours donner à l'homme la femme qui lui est nécessaire.

L'esprit ne supplée pas plus au jugement, ni la beauté à la grâce, que le superflu ne saurait suppléer à l'utile, ou remplacer le nécessaire.

Celui qui achète le superflu, sera bientôt obligé de vendre son nécessaire.

On prend souvent plus de peine pour ne pas faire une chose convenable et nécessaire qu'on n'en aurait pris pour la faire.

Prendre sur son nécessaire pour secourir les malheureux, c'est être généreux. Refuser, au besoin, de prendre sur son superflu pour soi ou pour les autres, c'est être avare.

Ce qui ne coûte qu'une obole est très cher quand il n'est pas nécessaire.

Il est un ascendant que savent prendre sur les plus grands esprits les gens sans éducation qui se sentent nécessaires et qui, de concession en concession, savent marcher à la domination avec la persistance d'une idée fixe.

C'est le superflu du riche qui dégoûte le pauvre de son nécessaire.

On rencontre bien des gens qui se croient nécessaires et indispensables à tout le monde, et que rien ne mortifie davantage que de leur faire voir qu'on peut se passer d'eux.

L'économie conserve le nécessaire à ceux qui sacrifient l'inutile.

Le pauvre est malgré lui privé du nécessaire, mais l'avare s'en prive par goût et par choix.

Dans le langage de la cour, manquer du nécessaire, c'est n'avoir pas de quoi nourrir vingt chevaux inutiles, vingt valets fainéants, mais dans le langage du laboureur, c'est n'avoir pas de quoi nourrir son père accablé de vieillesse, ses enfants, dont les faibles mains ne peuvent pas l'aider encore, et sa femme enceinte ou nourrice d'un nouvel enfant ; c'est n'avoir pas de quoi faire à la terre les avances qu'elle demande, de quoi soutenir une année de grêle ou de stérilité, de quoi se procurer à soi-même et aux siens, dans la vieillesse ou la maladie, les soulagements, les secours dont la nature a besoin.

Le superflu des riches est la ruine des familles qui manquent cruellement du nécessaire.

Quiconque achète le superflu vendra bientôt le nécessaire.

Tout ce qui n'est pas nécessaire est superflu.

La nature ne veut que le nécessaire ; la raison veut l'utile ; le goût veut l'agréable ; la passion cherche le superflu.

L'homme les plus heureux est celui qui sait se contenter du nécessaire et se passer du superflu.

On doit toujours se refuser le superflu pour procurer aux autres le nécessaire.

Quelqu'inutile que soit une chose dont ou pourrait se passer, elle devient nécessaire par l'habitude.

Il est bien triste d'en être à désirer le nécessaire comme une chose sans laquelle on est malheureux, et avec laquelle on n'est point heureux.

On étend le nécessaire si loin que le superflu même n'y peut suffire.