Les citations sur mourir (2).

Pour bien des gens, hélas ! la crainte de mourir devrait être moindre que celle de vivre une seconde fois.

Mourir pour mourir, mieux vaut mourir en combattant qu'en fuyant.

Il y a bien des chemins dans la vie, mais tous conduisent à un seul but, la tombe ! À quoi donc sert l'ambition pour mourir ? Quand j'aurais toutes les richesses du monde, quand je commanderais à tous les hommes, en mourrais-je moins ? Non ; j'en mourrais avec plus de regret.

Regardez un mourant, son œil est terne, fixe et vitreux, le souffle de la mort s'est déjà interposé comme un nuage entre lui et le monde extérieur, il ne voit plus qu'en dedans ; on dirait qu'il sonde l'abîme où il va tomber pour toujours.

L'orgueil a gâté le plaisir, comme le ver gâte la fleur. Voyez l'homme de la joie, il fait devant la mort une bien triste figure, et pourtant il faut mourir !

Voir mourir un ami, c'est commencer de mourir soi-même : car l'être que l'on aime emporte toujours dans le tombeau quelque chose de nous.

Nourrissons toujours en nous-même des sentiments et des pensées que nous puissions avouer au moment de la mort ; ces sentiments et ces pensées nous aideront à bien mourir.

Ô vous, qui voulez mourir aujourd'hui, sous prétexte que la vie vous est lourde et amère, savez-vous ce que demain vous réserve ? Attendez, la fortune est changeante, elle vous a trahi si longtemps ! peut-être va-t-elle vous sourire. Chaque jour que l'on accepte avec résignation nous offre un lendemain à espérer ; mais quand on se tue, on tue avec soi l'espérance. D'ailleurs, pour en disposer ainsi arbitrairement, la vie est-elle bien à vous ? Vous l'êtes-vous donnée ? Est-elle votre propriété absolue ? N'en devez-vous pas compte à Dieu et à la société ? Que deviendrait le monde, si le suicide était généralement pratiqué ? Un désert infecté de cadavres : il y a tant de malheureux ! Réfléchissez donc ! La réflexion amène la sagesse, et la sagesse prévient bien des maux ; écoutez sa voix salutaire, elle vous dira que pour ne pas sentir le poids de la vie, il faut la rendre utile ; soyez utiles, et vous ne penserez plus à mourir.

Il est un âge ou l'homme est obligé de renoncer à la vie, et de se résoudre à mourir.

Ô misère en souffrant tout ce qu'on peut souffrir, de souhaiter la mort, et ne pouvoir mourir !

Vivre, c'est beaucoup manquer du courage de mourir.

Le plus difficile est de mourir jeune dans son grand âge.

Il n'est pas temps de commencer à vivre quand on n'a plus besoin que de savoir mourir.

Nous moutons tous les jours ; chaque instant nous dérobe une portion de notre vie, et nous avance d'un pas de plus vers le tombeau.

Il faut vouloir vivre et savoir mourir.

Mourir un jour, quand tu ne le voudrais pas, voilà ton obligation ; mourir dès que tu le voudras, voilà ton droit.

On peut vivre fou, mais non pas mourir tel.

On n'a pas la force de bien vivre parce qu'on n'est pas assez occupé de bien mourir.

Pour la religion, vivre c'est apprendre à mourir, et mourir c'est encore vivre.

Bien souvent l'homme meurt avant d'avoir vécu.

Nul malade ne croit fermement de mourir, ceux-mêmes à qui le confesseur et le médecin ont parlé le plus nettement ressemblent à ces criminels qui se flattent que leur grâce les attend à l'échafaud.

Si je devais mourir ignoré du monde, dans le fond d'une prison froide, la mer, au dernier moment, emplirait ma cellule, viendrait me soulever au-dessus de moi-même, et m'aider à mourir sans haine.

L'homme ne reçoit la vie qu'à la charge de souffrir et de mourir.

Mourir peut être un mal, mais être mort n'est rien.

Mourir pour l'idée, c'est la seule façon d'être à la hauteur de l'idée.

Chaque fois qu'il y a un type qui meurt, ce n'est jamais le même.